No one expects the Spanish Inquisition !
Au risque de me répéter, les films des Monty Pythons sont très inférieurs (en ratio barre de rire aux cinq minutes) aux Flying Circus, mais il y a quelques passages à retenir. Celui-ci est de ceux qui sont assez mémorables, car il n’est pas trop dans leur habitude de parler politique ou société. Une caricature aussi minimaliste qu’efficace, et qui en deux minutes résume parfaitement les débilités qui passent par la tête de tous ces "libérateurs" de tous poils et de tous bords, surtout quand ça tourne autour du bas ventre. Détail étymologique amusant : "hystérique" vient de "hysteria", qui veut dire "utérus" en grec, et il était donc exclu que les hommes en soit touché. Le féminisme est-il une des formes de cette maladie ?
On peut à la limite admettre d’appeler "genre" l’identité sexuelle sociale que l’individu acquiert et renvoi aux autres, qui est une construction psychologique. Pour autant, dire que le corps n’est qu’un support, et que la différentiation est exclusivement d’origine sociale et éducative, c’est du charlatanisme. Il n’y a pas longtemps, je discutais avec une femme tout à fait libérée (mais qui n’est pas féministe, puisqu’elle est libérée, elle n’a donc aucun problème avec personne, alors que les féministes sont enfermés dans un esprit de lutte et de revendication perpétuelle contre une oppression principalement imaginaire), et elle me parlait de l’importance capitale des cycles menstruelles sur la psyché et le comportement féminin. C’est une donnée biologique dont aucun humain, à part anormalité congénitale ou intervention chirurgicale, ne peut se défaire. Un enfant ne devient adulte qu’avec l’entrée en fonction, et les nombreuses modifications que celà implique dans le corps et l’esprit, de l’appareil génital.
Par ailleurs, ce débat sur le genre est le cache-sexe d’une débat bien plus subversif et fondamental sur la société, et l’origine et la perpétuation de ses inégalités. Comme le disait je ne sais plus qui, la meilleure solution aux discriminations que subissent les femmes dans le monde du travail, c’est le plein emploi ! Et plutôt que de vouloir 50% de femmes partout, pourquoi ne pas plutôt favoriser chacun à trouver un emploi qui lui convient ? Coller une femme dans un boulot qu’elle déteste, en lui vendant que son collègue masculin n’est pas mieux payé, effectivement, quel acquis social ! Mais toujours aucune revendication pour la reconnaissance du choix de mère au foyer...
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