La loi Avia, qui vient tout juste d’être censurée par le Conseil constitutionnel, ne venait que s’ajouter à une série de lois liberticides qui musèlent le citoyen – puis l’internaute – depuis près de 50 ans et la loi Pleven (1972). L’échec de cette loi n’est dû qu’à la démesure qui la caractérisait : faire supprimer un contenu dans l’heure sur simple demande d’un internaute, c’était aller trop vite. La loi Avia arrivera, en son temps. Mais déjà la surveillance s’est généralisée à un niveau jamais atteint !
En effet, en 2019, 22 210 personnes ont été espionnées en France. Et l’on a comme dans l’idée que les mouvements de ce qu’on appelle abusivement – et en tout cas pour les discréditer – la fachosphère sont probablement très suivis. Officiellement, l’antiterrorisme arrive en tête avec 7736 personnes (38 %) des personnes espionnées. Mais l’antiterrorisme, dans l’esprit du Système, ne concerne pas que les terroristes réels (ou fabriqués...), mais aussi les terroristes fantasmés.
Ces chiffres peuvent être compulsés dans le 4e rapport annuel de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignements (CNCTR). Cette commission est chargée de vérifier la légalité de l’activité des services français. Permettez-nous d’émettre quelques doutes sur son indépendance ou tout au moins son pouvoir. On a connu de nombreux comités Théodule ; que l’on pense simplement à la Cour des comptes, qui pourtant fait souvent du bon boulot.
L’on apprend donc que les services dits du « premier cercle » du renseignement (DGSE ou DGSI), mais aussi ceux du « second cercle » (Renseignement territorial (RT), etc.) ont sollicité 73 298 fois le CNCTR, soit 200 demandes par jour !
Puisque malgré tout les attentats continuent, tout autant que la criminalité ne cesse de croître, on se demande s’ils ne passent pas leur temps et leur énergie à poursuivre des coquecigrues, tels des Don Quichotte à la poursuite de vilains moulins fascistes. Enfin, ne soyons pas trop prétentieux (ou paranoïaque), mais vu ce qui s’abat sur le monde de la résistance (celui qu’on appelait autrefois la dissidence mais le mot a été un peu trop galvaudé), on peut légitimement s’interroger.
D’ailleurs l’Internet et la téléphonie sont des cibles de choix pour nos grandes oreilles : la géolocalisation en temps réel poursuit une forte progression, plus 213 % depuis 2016 ! Soit 7601 demandes de pistage d’un suspect. Quant aux écoutes, elles furent sollicitées 12 574 fois en 2019, soit 19 % d’augmentation en une année (après déjà 20 % de progression en 2018) !
Encore plus intrusives, les sonorisations, captations d’images, introductions dans un lieu privé, ont flamblé de 21 % avec 13 749 cas en 2019.
Le 13 mai 2020, Facebook a déclaré avoir reçu 140 875 demandes gouvernementales pour la transmission de données de ses utilisateurs. Ce chiffre recouvre la simple période de juillet à décembre 2019, soit 6 mois. Le réseau social a répondu positivement aux requêtes dans 74,4 % des cas, soit 104 811 demandes. Ces chiffres, déjà faramineux, sont en constante augmentation depuis 2013, date du premier rapport de transparence.
La France n’est pas en reste, avec 7.001 demandes à Facebook et 83 % d’acceptation, soit 5 600 requêtes. Lorsqu’on voit la rapidité avec laquelle Facebook (et dans une moindre mesure Twitter) suspend les comptes dès la moindre référence à Égalité & Réconciliation ou au mot clé « Alain Soral », on imagine le niveau de sensibilité du sujet. Encore du temps passé (aux frais du contribuable) à chasser les mêmes chimères que Rudy Reichstadt (toujours aux frais du contribuable, d’ailleurs).
Se protéger
Lorsque vous vous connectez à l’Internet, le premier espion est votre fournisseur d’accès Internet (FAI). Puisqu’il vous fournit votre connexion, il voit absolument tout ce qui transite entre vous et les sites que vous visitez, les applications que vous utilisez, et toute activité en général.
Pire, les boîtes noires sont actives depuis 2017 : destinées à observer en temps réel les métadonnées des internautes, elles sont désormais actives chez tous les FAI !
Dès lors, si vous ne pouvez pas court-circuiter votre FAI, vous pouvez chiffrer tout ce qui transite par lui afin qu’il ne voit désormais plus qu’une bouillie de I et de 0, sans signification aucune.
Une telle solution de chiffrement s’appelle un VPN (Virtual Private Network) qui, comme son nom l’indique, crée un réseau virtuel totalement privé entre vous et un fournisseur VPN. Bien sûr, il est nécessaire d’avoir toute confiance en ce prestataire puisque lui peut, techniquement, voir et analyser votre trafic ! Il doit donc a minima clairement indiquer dans ses conditions générales de vente qu’il n’archive pas les données de navigation (logs).
La solution VPN eniKma que nous vous conseillons fortement, et dont nous sommes nous-mêmes utilisateurs depuis plus de 2 années désormais, est un VPN militant. À ce titre, non seulement il n’archive aucune donnée de navigation mais, comme le projet eniKma le rappelle dans sa FAQ : « un fournisseur de VPN n’est pas un fournisseur d’accès Internet » et de ce fait n’est pas tenu aux obligations d’archivage des données pendant une année.
Et tant bien même il y serait assimilé, la directive 2006/24/CE qui s’applique s’est vue stoppée dans sa course liberticide par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) suite à un arrêt du 8 avril 2014. Les juges européens ont considéré que la directive engendrait une infraction particulièrement vaste et grave aux droits fondamentaux au respect de la vie privée et à la protection des données à caractère personnel. Beaucoup de pays se sont conformés à cet arrêt, mais pas la France.
Mieux, le 21 décembre 2016, la CJUE s’est prononcée sur la conformité des réglementations nationales de la France avec le droit de l’Union.
De manière générale, il faut retenir que si les sociétés de VPN chiffrent assurément votre trafic internet en le rendant invisible à votre FAI, nul ne sait quel est leur résistance face à une demande gouvernementale (cf. Facebook, Twitter et les autres ci-dessus), voire même la réalité de l’absence d’archivage qu’ils prétendent assurer à leur client. Les logs pouvant avoir au moins un intérêt statistique ou technique, seule la confiance peut lier une société fournissant un tel service essentiel et vous-même.
C’est pourquoi seul un VPN militant comme eniKma peut vous garantir ce niveau de confidentialité et de sécurité. C’est parce que son équipe de développeurs a fait ses armes pendant plus de 10 ans au sein de nos mouvements dissidents qu’elle a à la fois le bagage technique et la conscience morale indispensable à la fourniture d’un service aussi sensible.
Le boîtier eniKma est un VPN matériel, probablement à notre connaissance le seul VPN matériel commercialisé au monde avec son abonnement VPN. Une solution matérielle s’interfaçant entre votre réseau de périphériques (ordinateurs, tablettes, téléphones, etc.) et votre box Internet, seule celle-ci fournit un niveau de sécurité et une qualité de service que ne peuvent atteindre les VPN logiciels du commerce. Les très nombreux utilisateurs depuis son lancement en 2017 peuvent en témoigner (avis vérifiés par un tiers de confiance sur le site web du projet).
Le boîtier eniKma propose des mises à jour gratuites de manière régulière. Des nouveaux services sont en cours de développement tels un filtre antivirus agissant pour l’ensemble de votre réseau avant même qu’ils puissent atteindre vos périphériques, ou bien un outil de contrôle parental, etc.
Vous pourrez retrouver toutes les informations sur le site www.enikma.fr, où le service technique vous répondra 24h/24 et 7j/7. N’hésitez pas à le solliciter !