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La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie ?

Au milieu du mouvement des agriculteurs, qu’il faut analyser à plusieurs niveaux, des phénomènes contradictoires émergent.

Comme toujours, sans trop simplifier, il y a le bas et le haut. Le haut, ce sont les militants de la FNSEA, ce syndicat proche du gouvernement de droite et dont les membres éminents profitent des prébendes de l’Union européenne. Un syndicat puissant, comme la CGT ailleurs, qui peut négocier des avantages sectoriels.

En bas il y a la petite paysannerie, celle qui est étranglée par l’industrie agroalimentaire, la grande distribution et les normes européennes, quasi strangulatoires. On dira qu’elle est de gauche, mais de gauche non écologiste, puisque les écolos font partie de ceux qui imposent ces fameuses normes « climatiques » et énergétiques, s’alignant objectivement sur les intérêts de l’agriculture dite verte.
Là encore, entre les écolos et le libéralisme, il y a congruence. certes, les Verts dénoncent les mesures pro-multinationales à la Monsanto, mais globalement, la Commission et les écolos sont partisans d’un greenwashing de l’agriculture, le fameux Pacte vert.

Les agriculteurs en colère, qu’on pourrait écrire agriculteursencolère, tant ça va ensemble, luttent donc, à l’instar des Gilets jaunes, pour leur survie. Pour certains, il s’agit d’une survie économique, sociale, physique même ; pour les autres, de la survie de méthodes de production dont l’oligarchie ne veut plus.

Ce qui nous a mis la puce à l’oreille, ce sont deux interventions : la première, du représentant d’un petit syndicat, qui a conchié les Gilets jaunes.

 

 

La seconde, c’est celle du ministre de l’Intérieur en personne, sur TF1, obusier médiatique à l’impact maximum. On se frotte les oreilles pour y croire, quand on pense au traitement subi par les Gilets jaunes.

« Je suis habitué aux coups de sang légitimes de ceux qui souffrent et qui ne gagnent pas beaucoup d’argent. (...) On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS. »

 

Si l’on se réfère au mouvement des Gilets jaunes, massif, populaire et trans-courants au départ, puis gauchisé et neutralisé à l’arrivée, on remarque que le mouvement paysan de 2024 y ressemble mais avec les éléments politiques et chronologiques dans un autre ordre : droitisé et contrôlé au départ, il dérape à l’arrivée.

Si la grève n’a pas été déclenchée par la FNSEA, c’est elle qui négocie avec Attal-Macron, ce qui permet au gouvernement de se poser en pacificateur social à l’écoute des paysans. Or, comme souvent, la base déborde l’organisation oligarchique, et c’est ce qu’on peut voir avec l’incendie de la préfecture d’Agen.

 

 

Darmanin, par un non-interventionnisme très inhabituel, prouve que la Macronie va résoudre le problème par le haut, les choses étant peut-être même arrangées depuis le départ. Cela donnera à Attal l’imprimatur social dont il a besoin pour les 2 ans qui viennent et qui mènent à l’échéance 2027.

Tout cela se passe au-dessus de la vraie souffrance paysanne, qui va encore voir ses effectifs et revenus diminuer, sous la pression de l’oligarchie européiste, dont Macron est l’un des piliers.

Les blocages de routes ne sont pas factices, la menace sur Rungis et Paris avec ses 3 jours de vivres n’est pas factice, mais tout laisse à penser que le petit Attal va en sortir grandi : les ingénieurs sociaux lui ont concocté une Gilets jaunes sur mesure, contrôlée partiellement de l’intérieur et de l’extérieur. Sarkozy, en octobre 2005, avait lui aussi, avec son équipe de conseillers, provoqué et organisé l’incendie des banlieues pour l’éteindre (difficilement, quand même) et finir en vainqueur de l’ordre et de la sécurité à la présidentielle 2007.

Ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas, dans ce soulèvement général, un vrai soulèvement, mais ce dernier, sincère, non contrôlé, est voué à l’échec. S’il n’est pas contrôlé par les organisateurs du mouvement, il sert leurs desseins, car les révoltés sont comme des chiens fous tenus, sans le savoir, en laisse. Leur violence, qui donne sa crédibilité au mouvement et leur force aux revendications, sert de fer de lance aux organisateurs. La politique est impitoyable.

Tout cela n’empêche pas un vrai débat autour de l’agriculture française, sa survie dans le libéralisme européiste, son poids politique par rapport à l’écologie, et sa lutte des classes interne. Un débat qui génère quelques règlements de comptes.

 

 

Le reste, c’est du spectacle.

 

 

Pour rassurer ceux qui pleurent un MacDonald, la viande qu’on y sert n’est française qu’en apparence : la France ne produit plus assez de viande bovine pour toute la restauration rapide et les produits transformés. Elle vient surtout du Brésil et d’Allemagne, qui la vendent plus jeune, moins bonne et moins chère que nous.

Par ailleurs, cette opération spectaculaire est une réponse à un patron de fast-food qui n’a pas voulu servir des cafés aux grévistes, pas un démontage symbolique à la José Bové et sa Confédération paysanne.

On dirait que le pouvoir laisse la colère d’en bas s’exprimer pour faire baisser la tension (qui est réelle, ne l’oublions pas), résoudre le problème dans une grande mise en scène politico-sociale, et en sortir gagnant. L’avenir nous le dira. En revanche, si la population parisienne sous blocus commence à maigrir et mourir, après avoir mangé ses 2 millions de rats et les animaux du zoo de Vincennes, alors nous aurons eu tort.

Même BFM, la chaîne anti-Gilets jaunes, trouve la jacquerie cool !

 

26 janvier 2024, 19h50 : Bingo !

Comme prévu, sur E&R

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  • #3314461
    Le 27 janvier à 12:24 par nico
    La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

    Sans oublier Attali , qui soutient les agriculteurs contre l’UE ( truc complètement improbable)
    Il n’est pas impossible que nos dirigeants voyant la grogne en Allemagne depuis la France ait préféré l organise eux même ici pour mieux la contrôler.

    Quant aux médias et au politiques , ils en font beaucoup trop a tous les niveaux pour que ce soit honnête.

     

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  • #3314524
    Le 27 janvier à 14:58 par LaurentS
    La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

    Certaines personnes croient ou veulent faire croire que manifester ne sert à rien. Pourtant, le pouvoir est étonnamment complaisant avec la révolte paysanne face à ses réformes actuelles. Cela peut paraître de la bonne volonté, mais elle est toujours nécessaire quand on y est contraint. Le pouvoir va tenter de ne céder qu’un peu, sans doute pour du court ou du moyen terme, afin de continuer dans l’essentiel ce qui détruira l’agriculture nationale. Les politiques ont toujours eu peur du peuple. Rappelez-vous l’info sur l’hélicoptère de Macron prêt à décoller au cas où la foule viendrait le trouver à l’Elysée lors des manifestations de gilets jaunes dans toute la France. Avant lui, en mai 68 le général de Gaulle à Baden-Baden. Les « élus » craignent de se retrouver seuls face à une foule en colère. L’exécutif tombera si la police est complètement débordée. Quant à l’armée française, elle n’attaquera pas le peuple français pour sauver les politiques.
    Rappelons-nous le mouvement des gilets jaunes dans toute la France. C’est le confinement qui l’a arrêté. La police n’en pouvait plus d’être en service 7/7. Ses agents de terrain se plaignaient de plus en plus de perdre toute vie de famille, et de cumuler les heures sup non payées. Davantage de policiers se suicidaient, davantage démissionnaient. Un retour à la normale ne leur était pas envisageable si ni le pouvoir ni les gilets jaunes ne lâchaient prise. Nous commencions à voir des compagnies CRS et des pompiers accompagner et protéger les gilets jaunes. Sans la police, le pouvoir est sans défense face au peuple !
    Le confinement a été arrêté quand les cités ont cessé de le suivre en organisant des barbecues dans la rue, et en épuisant la police comme les gilets jaunes avant eux.
    Les routiers sont capables de bloquer les grands axes du pays, et les raffineries. Les agriculteurs sont capables d’enfoncer les grilles des préfectures, et des ministères. Les gilets jaunes sont capables d’épuiser la police. Si les routiers, les agriculteurs, et les gilets jaunes s’allient pour déloger ce pouvoir dans ses ministères et ses palais de la République, parce qu’il leur est devenu entièrement néfaste, il tombera !

     

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    • #3314815
      Le 28 janvier à 06:06 par anonyme
      La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

      "Si les routiers, les agriculteurs, et les gilets jaunes s’allient pour déloger ce pouvoir ".
      Dans ce pays c’est chacun pour sa gueule ! Aucune solidarité, aucune coordination des luttes, non seulement ils sont manipulés par leurs syndicats mais ne veulent surtout pas être taxé dextremdrouat ! Les gilets jaunards n’ont jamais voulu rejoindre Philippot ! "Ouin-ouin on est apolitique " !

       
    • #3314837
      Le 28 janvier à 08:04 par MAD MAX
      La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

      @laurent s, en 1968, l’agriculture était prospère, il y avait en France cinq millions de paysans, ils ne sont plus que 400000 en 2014, plus dure sera la chute, et d’ailleurs en mai68, Le Général l’avait dit que l’agriculture allait disparaitre, et il avait vu juste, une fois de plus, ne pas oublier qu’à l’époque, et ce n’est pas une plaisanterie, il fallait une vache pour une deux chevaux, à l’époque une deux chevaux neuve coutait, 6000 francs c’est à dire 900 euros, donc pour etre pauvre à l’époque il fallait le vouloir, et comme l’avait si bien dit dans son sketch, Fernand Raynaud, visionnaire puisque cela date de 1972, au sujet des paysans’ j’suis qu’un pauv’paysan, ça eut payé" !

       
    • #3315156
      Le 28 janvier à 21:19 par LaurentS
      La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

      @anonyme @MADMAX. L’égoïsme, l’inconscience, la manipulation, et la bêtise sont les causes de la division face aux dangers mortels qui se présentent à nous le peuple. Sans agriculture en France, l’approvisionnement alimentaire se fera essentiellement par des importations massives… s’il se fait ! De nos jours, qui possède un jardin potager suffisant pour nourrir une famille à l’année ? Et, qui pourra le défendre si les commerces sont vides ? Avec une guerre, ou avec une spéculation plus débridée sur les « matières premières », la famine pourrait réapparaître dans notre pays après plus de trois cent ans. C’est très certainement le dessein ici. La volonté de réduire la population est toujours présente chez les ultras riches qui financent les organisations internationales et les politicards. Ils ont très peur d’être pendus ou lynchés quand tout ce dont ils sont coupables sera connu de tous.
      Nous n’obtiendrons pas une union nationale suffisamment large derrière un parti politique. Encore moins derrière une profession. La grande union du peuple n’est possible que si chacun met son étiquette personnelle de côté et se bat sur la seule chose qui fonctionne encore, et qui est très simple : tous contre le pouvoir actuel ! Ou mieux encore : tous contre le système actuel. Car, il a fait de l’Etat sa propriété privée ! On ne peut plus l’en déloger par des élections. C’est une caste qui occupe la haute administration, la haute finance, et à peu près tout ce qui brille en société. C’est pour cela qu’ils sont à peu près tous d’accord sur l’essentiel dans les médias, et que nous avons besoin d’E&R et d’autres sites de réinformation.
      La cause qui unit le plus largement les électeurs aux présidentielles depuis Giscard, n’est pas celle d’être pour quelqu’un ou pour quelque chose, mais celle d’être contre le président sortant. Si elles n’étaient pas « arrangées » ici comme aux USA, l’actuel chef de l’Etat aurait été sorti comme Hollande et Sarkozy avant lui. Il n’aurait d’ailleurs pas eu de premier mandat. Face à ce pouvoir qui veut notre effondrement économique et social, notre effondrement géopolitique, notre effondrement moral, notre disparition physique, que faut-il de plus au peuple pour s’unir ?

       
  • #3314539
    Le 27 janvier à 15:34 par albert
    La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

    Les vrais agriculteurs (ont été ) sont et seront, les dindons de la farce.

    Le plus choquant c’est que la grande majorité n’a même pas encore assimilé le fait que le 18 janvier 2024 dans un rapport de l’ESABCC (le groupe consultatif sur le climat créé par la loi européenne sur le climat de 2021). L’UE prévoit un système de tarification du carbone pour les agriculteurs qui devrait être introduit, au plus tard, en 2030, c’est à dire demain

    "Les agriculteurs doivent être encouragés ( j’adore l’élément de langage ) plus fortement à réduire les émissions", a déclaré Jette Bredahl Jacobsen, vice-présidente de l’ESABCC, dans un communiqué de presse, ajoutant que "cela pourrait être réalisé en fixant un prix sur les émissions"

    Les concernés ont le statut de morts vivants. Les politiciens s’en servent sachant pertinemment que d’ici 6 ans, ils disparaîtront.

    l’important, aujourd’hui, est de reformer le système productiviste, responsable de la perte de la biodiversité et foutre la paix au carbone
    arrive l’instant ou si les prix ne connaissent pas encore le destin de ceux ayant cours en argentine c’est tout simplement que le secteur marchand et financiarisé ménage sa marge sur leurs dos

    en silence, au nom de l’écologie se placent les brigades intercommunales environnementales, en charge et en armes de bien faire respecter la peccadille, ça y est, l’écolo dispose de ses lumpens, trop fragiles pour travailler en ville, qui défendront s’il le faut les méga-bassines et se foutent des abatages hallal qui se sont imposés aux éleveurs ( beaucoup le vivent très très mal )

    il ne s’agit pas simplement d’argent ou de surcharges administratives, la fnsea le sait bien elle qui rabaisse ce mouvement a ces seuls faits, mais de quelque chose de beaucoup plus profond

     

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  • #3314659
    Le 27 janvier à 19:37 par Il Monte Bianco
    La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

    A chaque fois que des idéologies " révolutionnaires", progressistes et surtout libérales sont au pouvoir, que ce soit en Union soviétique communiste, en Chine communiste ou comme aujourd’hui en Occident, elles pensent toujours savoir ce qui est le mieux pour les paysans. C’est pourquoi ils s’en prennent désormais aux terres agricoles.

    Ils veulent anéantir les paysans.
    Raison ? Le Grand reset. Ils veulent nous priver de nourriture.
    Voici les germes d’un Holodomor moderne.

    Il se peut qu’ils ne veulent plus que l’on mange de la vraie nourriture, et encore moins que l’on mange de la vraie viande. Ils veulent que vous mangiez de la fausse viande de Bill Gates, ils veulent que vous mangiez des insectes, ils veulent que vous viviez dans de petites cages et que vous serviez servilement ces sous-humains !

     

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  • #3314668
    Le 27 janvier à 19:55 par Doberman
    La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

    Peuple divisé, émasculé, ignorant et soumis, les faits sont là
    Une question centrale pourrait être : l’état de l’homme occidental est-il irréversible ?

    Par ailleurs un angle de vue qui peut faire réfléchir :

    Le grand remplacement en cours me semble un très mauvais calcul pour les élites elles-mêmes. Elles qui régnaient paisiblement en pillant les richesses de l’Europe au nez et à la barbe d’un peuple parfaitement hypnotisé par le théâtre de la démocratie… Comment pensent-elles gérer des populations, certes ignorantes, mais dénuées de surmoi ?
    Parce que c’est bien beau d’importer du crétin sans conscience politique, mais j’essaie d’imaginer la police des petits marquis du genre Breton, confrontée à des maliens habitués à faire cuire des chats sur des caddies…

    Je vois mal comment la caste au pouvoir s’imagine gouverner des types issus de civilisations de type I, pour le dire grossièrement.

    Réponse possible : Le seul but est la destruction de l’Europe (et non sa mise sous contrôle)

     

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  • #3314685
    Le 27 janvier à 20:35 par leperigourdin
    La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

    @ Laurent71 Tu écris : " Votre lectorat(à en juger les commentaires.), est un ramassis de bobos citadins végans, aspirants permaculteurs depuis un clavier, aussi déconnectés de la réalité et pédants que l’élite."

    Eh oui quand quelqu’un connait un peu les lois sur le foncier agricole et propose un modèle qui existe dans des pays communiste comme le Canada, les USA ou la Russie tu le couvres d’injures.

    Pourtant je tiens à résumer le modèle de l’agriculteur français jusqu’à présent : vivre chichement et mourir riche.

    Ce modèle marchait bien tant que le divorce était rare. Maintenant une femme ne va pas vivre pauvre jusqu’à 50 ans, divorcer et remplacer par une jeunette une fois la retraite sonné et surtout le solde des terres !

    Voilà bien un tabou. Combien coûte 1 ha d’une bonne terre apte aux céréales, à un alcool côté ?

    Enfants j’ai connu moultes copains agriculteurs de mon paternelle. L’arrachage des vignes, la transmission des terres, ils partaient avec plusieurs millions de francs mais une retraite c’est vrai ridiculement basse.

    Pour que ce modèle soit viable, il faut que la terre produise assez pour rembourser le px des terres, le matériel et payer assez l’agri pour la fondation d’une famille : tout cela trouve ses limites avec l’agriculture des grandes plaines roumaines ou polonaises... Mais dans 5 - 6 ans quand l’Ukraine sera de nouveau à fond et orientée vers nous, une exploitation qui valait 1 million d’euro, combien vaudra t-elle ?

    Voici un semblant de début d’explication... Puisque nous ne sommes que des bobos idiots, je te laisse expliquer pourquoi je me trompe.

    Et pour ceux qui me comprennent et partagent mon avis je ne suis pas contre un peu de soutien car je sens que ça ne va pas faire forcemment plaisir.

     

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  • #3314772
    Le 28 janvier à 00:28 par village popaul
    La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

    manifester avec une banderole, c’est bien....
    mais, manifester avec une banderole ... ET , une Tonne à lisier, c’est mieux.....

     

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  • #3314900
    Le 28 janvier à 10:45 par katarina prokovich
    La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

    Jérôme Bayle, éleveur de bovins ? c’est faux, il est vignoble, non pas pauvre, et il une société en plus, un article cite les marques de ses vins, pourquoi il ment ? il ne faut pas oublier que les aides de la pac, ne concerne qu’une partie des agriculteurs, beaucoup ne perçoivent aucune aide, ils doivent parler entre eux, car il y a des proches du gouvernement, et les cabinets de conseil qui sont financé par nous comme mc kinsey, il y en 15, en plus des hauts fonctionnaires dont macron a fait augmenter leurs salaires alors qu’il y a 15 cabinets de conseil qui font leur travail, pour détruire notre paysannerie, ils veulent placer des entreprises de viande synthétique, oui, ceux qui les aident depuis des années, les faux écologistes, comme dominique voyné, rappelez vous qu’elle été fière d’avoir trahi les français à la commission européenne, sur notre monopole nucléaire, oui, c’est bill gates qui a ce monopole, des turbines, c’est à lui, la viande synthétique ça vient de qui ? un marché dont personne ne veut, la fraude du carbone, c’est ça qu’il faut attaquer, le GIEC, car sans co2, pas de photosynthèse,donc plus de végétaux, cultures, c’est toujours les mêmes qui causent les morts dans le monde, des suicides, destruction, ceux qui volent le pétrole et le blé syrien, sont les même qui détruise l’Ukraine, blackrock et carlyle, vangardh, imaginez si tout les peuples d’europe savaient réellement la vérité sur ces personnes, les peuples seraient tous ensemble contre eux.

     

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  • #3315347
    Le 29 janvier à 11:17 par Gaya franco-suisse
    La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

    "Macron" souhaite acheter les paysans afin de les couper des gilet jaune. Diviser et régner.
    Or cette paysannerie corrompue et soumise jusqu’à l’os par la facilité des subvention et le prestige des gros tracteurs, mérite de prendre conscience de sa propre responsabilité et de son propre pouvoir.
    On en est loin avec les syndicats qui la représente.

     

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    • #3316413
      Le 31 janvier à 17:59 par giuo
      La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

      N’importe quoi... Et les clichés... Macron n’a qu’à acheter 10 élus syndicaux et ça suffira. Jusqu’au jour où... Quand les autres citoyens ou corporations comprendront qu’ils devraient rejoindre les agriculteurs de base, tout pourra aller vite, mais en attendant. Cracher sur des gens que l’on ne connait pas...

       
  • #3316010
    Le 30 janvier à 18:04 par giuo
    La révolte paysanne est-elle une coproduction FNSEA-Macronie (...)

    De retour d’une manifestation FDSEA, (blocage de route à 20 km d’une ville de 200 000 hab). Beaucoup de manifestations de sympathie de la part des conducteurs qui prenaient une déviation ; pas de contact direct. Il est clair que tout est fait pour qu’il n’y aie pas de discussions entre les français de la base (peut être, oh mon dieu, d’anciens GJ) et les agriculteurs bien plus remontés que leurs dirigeants. Si les gens se rencontrent la situation pourrait très vite basculer...

     

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