Les résultats des législatives de dimanche passé correspondent a peu près à ce qu’il était intelligent d’attendre. Dans beaucoup de circonscriptions le Front national est ramené à son noyau dur électoral (1) soit plus ou moins 2%…
Cela étant, ce résultat, celui encore pire du MNR et des divers autres groupusculets qui se présentaient, à une signification claire et me donne raison : le recul de la présidentielle n’était pas lié à la campagne menée, ni à la nouvelle ligne timidement adoptée par ce parti… D’ailleurs, le meilleur score que fait le FN, il le fait dans la circonscription de Marine Le Pen qui incarne ce nouveau positionnement qui déplait tant aux blaireaux de tout acabit mais qui semble satisfaire pleinement les travailleurs du Nord de la France, plus représentatifs de notre peuple que tous les nationaux-sionistes.
Franck Timmermans, au nom du Parti populiste a fait une analyse particulièrement lucide de ce scrutin où il voit une raison d’espérer :
« Nous avons de bonnes raisons de voir dans ces résultats des signes de bon augure, si paradoxal soit-il, car
Tous ceux qui avaient accablé le FN de leurs attaques et règlements de compte au lendemain de l’élection présidentielle sont laminés. Le mensonge, la tartufferie et les manœuvres sournoises ont eu leur châtiment. Le score obtenu par Marine Le Pen dans le Pas de Calais dément toutes les analyses fumeuses et outrancières de ses détracteurs. C’est un vote populaire indéniable, résultat d’un travail militant évident.
C’est l’occasion pour le FN, s’il le veut, de resserrer les rangs et de proscrire les états d’âmes stériles qui ont paralysé son appareil depuis plus de 8 ans.
C’est l’occasion de remettre au pas les alimentaires et tous ceux qui se sont contentés de suivre la campagne présidentielle à la télé, en attendant le moment béni des investitures aux prochaines régionales. La rente est finie, aidez le FN ou quittez le.
La sclérose du FN venait aussi du confort engendré par les facilités du régime : la proportionnelle, qui est un droit mais aussi un piège, et la subvention de l’Etat. On ne peut à la fois tempêter contre l’assistanat de la syndicratie et conditionner sa survie à l’aune de la seule largesse gouvernementale. L’indépendance financière conditionne à moyen terme l’indépendance politique.
Le Front National a désormais l’occasion de se ressourcer aux vertus militantes, de reprendre le chemin du combat populaire. »
Et le porte parole du Parti populiste d’estimer « Le temps de reconquérir enfin notre indépendance politique est venu. Non qu’elle ait été bradée, car Le Pen est toujours resté droit dans ses bottes, mais elle a été en danger toutes les fois où certains « intellectuels » ont prôné de vains rapprochements avec la droite. » Avant de proposer : « Quel que soit le résultat, nous conseillons au FN de faire, plutôt qu’une autocritique « participative » et morose de plus, une vraie révolution interne. Avec lucidité et enthousiasme. »
En proposant cela, il fait écho à ma chronique du lendemain des présidentielles où j’écrivais ces lignes qui restent d’actualité :
Que faut-il faire ?
La réponse nous est donnée par la Tribune libre d’Alain de Benoist qui figure par ailleurs sur ce site : « En juillet-août 2006, Jean-Marie Le Pen confiait au Choc du mois avoir toute sa vie durant « traîné l’extrême droite comme un véritable boulet ». Que ne l’a-t-il dit plus tôt ! Le Front national paraît avoir mis du temps à comprendre que la culture de ses électeurs n’était pas forcément la même que celle de ses militants. (…) L’avenir du FN dépendra de sa capacité à comprendre que son « électorat naturel » n’est pas le peuple de droite, mais le peuple d’en-bas. L’alternative n’est pas pour lui de s’enfermer dans le bunker des « purs et durs » ou, au contraire, de chercher à se « banaliser » ou à se « dédiaboliser » (…). L’alternative à laquelle il se trouve confronté aujourd’hui de manière aiguë est toujours la même : vouloir encore incarner la « droite de la droite » ou se radicaliser dans la défense des couches populaires pour représenter le peuple de France dans sa diversité. Rien n’indique pour l’instant qu’il choisira la deuxième solution. »
Notre tache est sans doute là : à l’intérieur ou à l’extérieur du FN contribuer a ce qu’il devienne, selon les termes d’Alain de Benoist, « une force de transformation sociale dans laquelle puissent se reconnaître des couches populaires au statut social et professionnel précaire et au capital culturel inexistant, pour ne rien dire de ceux qui ne votent plus. »
(1) Les politologues estiment que seul 2 % des électeurs ont voté à toutes les élections pour le FN, tous les autres suffrages ayant été des « votes flottants ».
Source : http://www.voxnr.com
Cela étant, ce résultat, celui encore pire du MNR et des divers autres groupusculets qui se présentaient, à une signification claire et me donne raison : le recul de la présidentielle n’était pas lié à la campagne menée, ni à la nouvelle ligne timidement adoptée par ce parti… D’ailleurs, le meilleur score que fait le FN, il le fait dans la circonscription de Marine Le Pen qui incarne ce nouveau positionnement qui déplait tant aux blaireaux de tout acabit mais qui semble satisfaire pleinement les travailleurs du Nord de la France, plus représentatifs de notre peuple que tous les nationaux-sionistes.
Franck Timmermans, au nom du Parti populiste a fait une analyse particulièrement lucide de ce scrutin où il voit une raison d’espérer :
« Nous avons de bonnes raisons de voir dans ces résultats des signes de bon augure, si paradoxal soit-il, car
Tous ceux qui avaient accablé le FN de leurs attaques et règlements de compte au lendemain de l’élection présidentielle sont laminés. Le mensonge, la tartufferie et les manœuvres sournoises ont eu leur châtiment. Le score obtenu par Marine Le Pen dans le Pas de Calais dément toutes les analyses fumeuses et outrancières de ses détracteurs. C’est un vote populaire indéniable, résultat d’un travail militant évident.
C’est l’occasion pour le FN, s’il le veut, de resserrer les rangs et de proscrire les états d’âmes stériles qui ont paralysé son appareil depuis plus de 8 ans.
C’est l’occasion de remettre au pas les alimentaires et tous ceux qui se sont contentés de suivre la campagne présidentielle à la télé, en attendant le moment béni des investitures aux prochaines régionales. La rente est finie, aidez le FN ou quittez le.
La sclérose du FN venait aussi du confort engendré par les facilités du régime : la proportionnelle, qui est un droit mais aussi un piège, et la subvention de l’Etat. On ne peut à la fois tempêter contre l’assistanat de la syndicratie et conditionner sa survie à l’aune de la seule largesse gouvernementale. L’indépendance financière conditionne à moyen terme l’indépendance politique.
Le Front National a désormais l’occasion de se ressourcer aux vertus militantes, de reprendre le chemin du combat populaire. »
Et le porte parole du Parti populiste d’estimer « Le temps de reconquérir enfin notre indépendance politique est venu. Non qu’elle ait été bradée, car Le Pen est toujours resté droit dans ses bottes, mais elle a été en danger toutes les fois où certains « intellectuels » ont prôné de vains rapprochements avec la droite. » Avant de proposer : « Quel que soit le résultat, nous conseillons au FN de faire, plutôt qu’une autocritique « participative » et morose de plus, une vraie révolution interne. Avec lucidité et enthousiasme. »
En proposant cela, il fait écho à ma chronique du lendemain des présidentielles où j’écrivais ces lignes qui restent d’actualité :
Que faut-il faire ?
La réponse nous est donnée par la Tribune libre d’Alain de Benoist qui figure par ailleurs sur ce site : « En juillet-août 2006, Jean-Marie Le Pen confiait au Choc du mois avoir toute sa vie durant « traîné l’extrême droite comme un véritable boulet ». Que ne l’a-t-il dit plus tôt ! Le Front national paraît avoir mis du temps à comprendre que la culture de ses électeurs n’était pas forcément la même que celle de ses militants. (…) L’avenir du FN dépendra de sa capacité à comprendre que son « électorat naturel » n’est pas le peuple de droite, mais le peuple d’en-bas. L’alternative n’est pas pour lui de s’enfermer dans le bunker des « purs et durs » ou, au contraire, de chercher à se « banaliser » ou à se « dédiaboliser » (…). L’alternative à laquelle il se trouve confronté aujourd’hui de manière aiguë est toujours la même : vouloir encore incarner la « droite de la droite » ou se radicaliser dans la défense des couches populaires pour représenter le peuple de France dans sa diversité. Rien n’indique pour l’instant qu’il choisira la deuxième solution. »
Notre tache est sans doute là : à l’intérieur ou à l’extérieur du FN contribuer a ce qu’il devienne, selon les termes d’Alain de Benoist, « une force de transformation sociale dans laquelle puissent se reconnaître des couches populaires au statut social et professionnel précaire et au capital culturel inexistant, pour ne rien dire de ceux qui ne votent plus. »
(1) Les politologues estiment que seul 2 % des électeurs ont voté à toutes les élections pour le FN, tous les autres suffrages ayant été des « votes flottants ».
Source : http://www.voxnr.com