Pour les observateurs médiatico-politiques français, Trump est fichu. D’abord cet individu horrible ne pouvait pas gagner la primaire républicaine, puis en aucun cas le duel avec Hillary Clinton, et enfin on apprend que maintenant, il a perdu l’élection du 8 novembre. Un sacré perdant, ce Trump !
On sait tous que la propagande française a pris fait et cause pour Hillary, qui est de gauche, qui est une femme, qui est donc du bon côté. L’autre, c’est le fasciste, le nazi, le machiste. Justement, un micro ouvert a capté une conversation où Donald, qui n’est pas de bois, raconte sa tentative de choper la Miss Univers de l’époque. Car il faut savoir que l’enregistrement date d’il y a 11 ans.
Quand on lit attentivement ses propos, il est vrai un brin cochons, on se dit que les journalistes du Huffington Post (journal féministe pro-démocrate de gauche sioniste libérale) n’ont pas dû souvent écouter les hommes parler des femmes dans la rue, au resto, ou devant un match de foot. Quoique, là, on parle plutôt foot.
La vulgarité est de mise quand les hommes parlent des femmes, car ils se vantent, mais la réciproque est tout aussi vraie : un groupe de femmes qui parle de mecs, ça peut vite monter dans les tours hardcore. Quand vous chassez le romantisme, il ne revient toujours pas au galop...
On n’est pas en train d’essayer de sauver Trump, dont tout le monde dit qu’il est désormais foutu, ce qui veut bien dire que l’Amérique est devenue un matriarcat féministe. Pourtant, quelque chose nous dit que sa façon d’être ne doit pas gêner le petit Américain de base. Par ailleurs, sociologiquement, une majorité de femmes votera Hillary. Donc Trump ne perdra pas grand vote de ce côté-là.
Cependant, il est des femmes qui sont sensibles aux machos. Car, à la différence du « métrosexuel » contemporain, du nouvel homme féministe vanté par le Système, le macho, lui, vient peut-être d’un autre âge, mais il est capable de protéger une femme.
Conclusion ?
La presse de gauche libérale féministe tient sa preuve définitive, et si l’on en croit le Huffington Post, Trump devrait lâcher le steak sans combattre. Sauf que le franc-parler fait partie des éléments de langage du candidat. Là où Hillary est obligée de mentir, par rapport à son programme imposé par l’oligarchie, Donald peut se lâcher tranquillement. C’est populaire, populiste, tout ce que vous voulez, mais c’est au final beaucoup plus efficace.
Elle ne peut que mentir, lui ne peut que s’excuser.
Rendez-vous dans un mois.
Sans savoir que son micro était ouvert, le candidat à la présidentielle vantait en 2005 son comportement dans des termes particulièrement dégradants.
La conversation est vieille de 11 ans et a été enregistrée dans un cadre privé, mais elle vient détruire tous les efforts de Donald Trump qui tentait désespérément de redorer son image auprès des femmes après ses propos sur Miss Univers.
Vendredi 7 octobre, le Washington Post a dévoilé une vidéo tournée en 2005 où Donald Trump peut être entendu en train de discuter avec un animateur de télévision alors que les deux hommes se rendent sur le plateau de la série Days of Our Lives (Des Jours et des vies, en France).
Les caméras qui suivent le milliardaire – venu jouer un petit rôle dans ce soap opera – sont alors installées à l’extérieur du bus qui le transporte, mais les micros sont, eux, ouverts à intérieur du véhicule. Et ça, Donald Trump semble l’avoir oublié, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
« Elle était à Palm Beach et j’ai tenté le coup, pour tout te dire. J’ai bien essayé, mais ça a été un échec, je l’avoue. J’ai essayé de la b****r, elle était mariée », raconte Trump qui connaît à l’époque une célébrité nouvelle grâce à son émission de télé-réalité The Apprentice.
« J’ai essayé lourdement. Elle voulait de nouveaux meubles alors je l’ai emmenée faire les magasins. J’ai mis le paquet, mais je n’ai pas réussi car elle était mariée. Et il y a peu, je l’ai recroisée avec ses faux nichons et tout. Elle a complètement changé de look ! » continue-t-il alors que l’animateur Billy Bush qui l’accompagne semble hilare.
Alors que leur car arrive à destination, les propos crus et dégradants reprennent de plus belle au moment où Donald Trump aperçoit Arianne Zucker, une actrice de Days of Our Lives venue l’accueillir.
« Il faut que je prenne des Tic-Tac au cas où je commence à l’embrasser. Je suis automatiquement attiré par les beautés... je les embrasse tout de suite, c’est comme un aimant. Je les embrasse, je n’attends même pas », assure Donald Trump.
« Et quand tu es une star, elles te laissent faire. Tu fais tout ce que tu veux. Tu peux les attraper par la c****e », se vante le milliardaire, redoublant de vulgarité.
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Les excuses de Donald :
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