Ce n’est plus secret que certains membres de la soi-disant « opposition syrienne », notamment du Conseil National Syrien (CNS), ont des attitudes positives à l’égard de l’ennemi israélien. Cependant, la porte-parole du conseil, D. Bassma Kodmani est allée au-delà de toutes les limites en exprimant son admiration pour Israël, l’occupant israélien.
« Les Arabes ont un pressant besoin d’Israël à leur côté », a-t-elle affirmé lors d’un débat télévisé d’une heure et demie qui avait eu lieu sur une chaîne française en l’an 2008, en marge d’un salon des livres israéliens organisé en France et boycotté par les auteurs et les militants qui soutiennent la cause palestinienne.
Cette chercheuse au CNRS qui vit en France depuis 1968 était la seule invitée arabe sur le plateau de « Bibliothèque Médicis » et tous les auteurs étaient israéliens ou juifs pro-israéliens. (Orly Castel-Bloom, Sylvie Cohen, Mikhal Govrin, Théo Klein, - ancien chef du Crif- Laurence Sendrowicz, Monique Canto-Sperber). Les livres exposés étaient tous en hébreu.
De même, Kodmani s’était emballée avec les autres intervenants dans la condamnation du boycott du salon du livre israélien. Elle y a également critiqué la culture islamique, estimant que les Arabes « ont besoin de parler d’une autre culture qui ne parle pas du Coran sans cesse », ce qui devrait selon le contexte justifier la présence d’Israël parmi eux ( !)
Et de signaler qu’elle « s’intéresse et se sent plus à l’aise lorsqu’elle parle avec un interlocuteur israélien qu’avec quelqu’un qui lui ressemble ». Critiquant la montée en force des partis islamistes dans le monde arabe, elle a insisté pour minimiser leur importance. « Nous avons des sociétés civiles démocratiques qui n’ont aucun lien avec l’Islam », a-t-elle ajouté.
A cet égard, elle raconte l’histoire d’une rencontre entre son fils (de père palestinien, lors d’un voyage semble-t-il en Palestine occupée) et le fils d’un colon israélien lequel a pris l’initiative de lui demander s’il voulait la paix entre les Juifs et les Palestiniens, qualifiant ce moment « de grande émotion ».
Interrogée sur ce débat télévisé, Kodmani a accusé ceux qui l’ont mis sur la toile d’être proche du régime syrien et d’avoir déformé le contenu de son intervention.