C’est dans un contexte tendu au niveau européen, le Danemark venant d’adopter une réforme du droit d’asile et Bruxelles envisageant de prolonger jusqu’à deux ans les contrôles à l’intérieur de l’espace Schengen sur demande de ses membres, que la police suédoise vient d’annoncer qu’elle a perdu le contrôle de la gare de Stockholm et de ses alentours, comme nous l’apprend le site tchèque Novinky.cz.
La situation s’envenime un peu partout en Europe : les vidéos des échauffourées entre manifestants, migrants et population locale à bout de nerfs à Calais ont fait le tour du Net.
Au Danemark, le parlement a adopté aujourd’hui à une écrasante majorité sa réforme du droit d’asile, qui vise à décourager les migrants de tenter leur chance dans le pays sous peine de se voir confisquer leurs effets personnels de valeur. Accusée par le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) de nourrir « la peur et la xénophobie », la réforme prévoit de confisquer les effets de valeur des migrants, de diminuer leurs droits sociaux, et d’allonger les délais de regroupement familial et d’octroi du permis de séjour permanent.
Pendant ce temps à Bruxelles, la Commission européenne s’est dite prête mardi à toutes les éventualités après que les États membres de l’UE ont demandé de pouvoir prolonger jusqu’à deux ans les contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen, pour tenter de maîtriser les flux migratoires.
C’est dans ce climat insurrectionnel à l’échelle du Vieux Continent que la police suédoise vient d’avouer qu’elle n’est plus en mesure d’assurer la sécurité au centre de Stockholm. La gare principale de la capitale suédoise et ses alentours sont devenus le terrain de jeu de gangs de mineurs d’origine marocaine, qui volent les passants, harcèlent sexuellement les femmes et agressent les agents de sécurité. Deux-cents mineurs marocains sans domicile fixe séviraient dans la capitale suédoise. Un policier, sous couvert d’anonymat, précise que ces Marocains, en plus des vols qu’ils commettent sur les passants, touchent les femmes entre les jambes et lorsque celles-ci se défendent, elles reçoivent des baffes en retour. Ce policier ajoute qu’il n’enverrait jamais son propre enfant se balader à la gare de Stockholm.
On apprend également que la police suédoise arrête toujours les mêmes personnes et qu’elle est contrainte de relâcher ces criminels marocains dans la nature au bout de quelques heures. La police s’avoue impuissante à établir l’identité de ces jeunes délinquants ainsi que leur âge. Depuis 2012, 505 mineurs marocains ont fait une demande d’asile auprès de Stockholm ; le tiers d’entre eux s’est enfui des centres de requérants d’asile.
Revoir l’analyse d’Alain Soral sur l’immigration en Suède (extrait de l’entretien de mai-juin 2013) :