En première instance, le tribunal de grande instance de Coutances l’avait condamné à deux ans d’emprisonnement, une peine « illégale », supérieure à ce que la justice est autorisée à prononcer. La cour d’appel a donc ramené la sanction à un an de prison. C’est le maximum prévu par le code pénal.
En première instance, au mois de février, Vincent Reynouard avait choisi d’assurer seul sa défense à la barre du tribunal. Ce mercredi, il était absent à l’audience de la cour d’appel, mais il était représenté par un avocat venu avant tout faire le procès de la loi Gayssot qui pénalise le négationnisme. Dans une vidéo publiée récemment sur internet, il parle d’ailleurs d’une « pseudo loi Gayssot » qui n’aurait d’autre fonction que « de faire condamner des adversaires politiques ».
Vincent Reynouard était poursuivi pour « contestation de crime contre l’humanité ». Dans une vidéo postée au début de l’année 2014 à quelques mois de commémorations du soixante-dixième anniversaire du débarquement, il remettait en cause l’existence de l’extermination des juifs d’Europe. Cet ancien professeur de mathématiques assimilait en outre la participation de jeunes bas-normands à des voyages d’études à Auschwitz à « un embrigadement au nom du devoir de mémoire ». Dans ce film de 45 minutes, il s’en prenait aussi à deux associations, Dday-Overlord et Westlake Brothers Souvenir.
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