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La néocon Victoria Nuland tente de contenir l’émancipation du Niger

Victoria Nuland, chef d’orchestre du coup d’État de 2014 en Ukraine, s’est rendue au Niger afin de rencontrer les nouveaux dirigeants militaires. Le but étant pour Washington de faire miroiter une éventuelle collaboration et une reconnaissance du nouveau régime par Washington afin d’empêcher toute collaboration des autorités avec le groupe paramilitaire russe Wagner.

 

La récente émancipation du Niger a suscité des discussions intenses entre les autorités américaines et les nouvelles forces au pouvoir. Victoria Nuland, numéro deux de la diplomatie américaine par intérim, a déclaré lors d’un point de presse téléphonique que les échanges avec les militaires ayant pris le pouvoir le 26 juillet étaient « extrêmement francs et par moment assez difficiles ».

 

 

Nuland a expliqué avoir rencontré le général de brigade Moussa Salaou Barmou, le nouveau chef d’état-major de l’armée, ainsi que d’autres responsables. Cependant, elle n’a pas pu s’entretenir avec le chef militaire au pouvoir, le général Abdourahamane Tiani, ni avec le président renversé, Mohamed Bazoum, actuellement détenu par les putschistes.

Lors de ces discussions, Nuland a proposé l’offre des « bons offices » des États-Unis afin de rétablir l’ordre constitutionnel. Nuland a reconnu que ces propositions n’avaient pas encore été acceptées, mais elle a exprimé l’espoir que les putschistes n’excluraient pas le recours à la diplomatie.

La visite de Nuland fait suite à celle du représentant malien Abdoulaye Maïga, soulignant les efforts régionaux et internationaux pour résoudre la crise. Elle a également mis en lumière l’importance de la coopération entre les États-Unis et le Niger dans le passé, soulignant notamment le rôle antérieur du général Barmou dans les forces spéciales.

Un objectif clé de cette diplomatie est d’empêcher les risques potentiels d’une alliance avec le groupe paramilitaire russe Wagner, actif dans la région. Nuland a souligné que les putschistes étaient conscients des conséquences pour la souveraineté nationale en cas de rapprochement avec ce groupe.

Cependant, malgré les discussions et les efforts diplomatiques, les États-Unis n’ont pas officiellement qualifié la situation au Niger de « coup d’État ». Cette nuance dans le discours diplomatique américain découle de considérations juridiques, car une telle désignation entraînerait automatiquement la cessation de la coopération militaire en vertu de la loi américaine.

 

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