Après la décapitation du professeur d’histoire et géographie, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin tient à rappeler que les islamistes sont un danger, certes, mais qu’il ne faudrait pas oublier les suprémacistes blancs, dont sont d’ailleurs victimes les musulmans.
Il était l’invité mardi 20 octobre de Face à BFM. Voici son intervention sur le sujet. La forme étant l’émergence du fond, on ne s’étonnera guère de la syntaxe catastrophique du ministre.
« Alors, la menace principale, prépondérante, c’est l’islamisme radical. Mais ce n’est pas la seule. Et le texte visant à lutter contre le séparatisme ne touche pas simplement les islamistes radicaux.
Depuis que je suis ministre de l’Intérieur, j’ai eu à connaître par la DGSI d’une opération qui a justement évité un attentat – ça fait partie des trente-deux évoqués – d’un suprémaciste blanc. Comme, vous savez, cet assassin qui en entré dans cette mosquée en Nouvelle-Zélande et qui a massacré des musulmans, en raison du fait qu’ils étaient musulmans. Et ce suprémaciste blanc, celui qui pense que être aryen, pardon de le dire comme ça, être blanc est supérieur et doit nettoyer ethniquement les autres, à commencer par les musulmans, évidemment que nous les surveillons. Et dans les fichés S, il y a des personnes qui sont suprémacistes blancs. Et donc la DGSI a fait une très belle opération, si j’ose dire, a arrêté cette personne, elle est aujourd’hui derrière les barreaux, chez elle il y avait des armes et effectivement ça fait partie des dangers que nous encourrons, c’est-à-dire y compris nos compatriotes musulmans puissent être la victime d’assassins sanguinaires. »
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