@ mille Sabords !
La peur oui mais pas la peur de manquer. Sortez, s’il vous plaît, de votre cadre de référence, il n’est pas le leur. Je vais donc tenter d’être concis. Les individus que vous voyez là ont déjà tout ce qui correspond à un citoyen moderne (donc dépourvu de spiritualité) à savoir le pouvoir et l’argent. Au plus haut nineau, ils possèdent des avoirs leur permettant de vivre des milliers de vies à l’abri du besoin. C’est donc ailleurs qu’il faut chercher. Vous devez faire preuve d’empathie pour les comprendre et prendre appui sur leur paradigme pour analyser leurs actes. Ils sont des psychopathes, au sens clinique du terme, c’est à dire qu’ils trouvent leur jouissance (remède à leur souffrance profonde) que dans la négation de l’autre. Ils constituent la criminalité la plus sordide car ils veulent affirmer leur puissance par le meurtre. Cela leur donne l’illusion de se substituer au divin puisqu’ils ont le pouvoir d’ôter la vie (ou de la créer au sens métaphysique) et cela provient du fait qu’ils n’acceptent pas de devoir mourir (névrose initiale). Ainsi, il faut comprendre l’actualité au travers de ce prisme et toutes les analyses géopolitiques (parfois très justes) masquent en fait cette réalité. L’échelle des crimes commis ne dépend simplement que du degré de proximité au sommet de leurs auteurs. Le baron d’industrie jouira de voir ses ouvriers évoluer dans des conditions de travail épouvantables ou ira violer un môme au Maroc tandis que le banquier de haut vol financera une guerre et s’installera aux premières loges pour assister à la boucherie. De nombreux exemples de l’Histoire ne sont que l’illustration de ce fait (le supplice de Damiens, les tranchées de 14-18, Hiroshima...) et les enjeux réels mais subalternes détournent seulement l’attention.
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