Le 8 octobre 2015, journée de mobilisation à l’appel des syndicats. ERTV recueille les raisons de la présence des manifestants. Puis leurs insultes.
Le reporter d’ERTV interroge pacifiquement les manifestants, quand des militants de la CGT commencent à l’insulter, à le menacer, avant d’entamer un grotesque refrain antifasciste « Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos », comme si ces militants faisaient face à un peloton d’exécution.
Gardant son calme, le reporter d’ERTV argue que le fasciste est celui qui veut empêcher l’Autre de s’exprimer et ce, par tous les moyens. Mais la raison n’atteint pas les consciences présentes, qui menacent même... « d’appeler les keufs » !
À travers les tensions qui ressortent de ce reportage, on constate la puissance de l’intoxication médiatique, une véritable peur du loup s’emparant des syndicalistes quand les mots « Égalité & Réconciliation » sont prononcés. Il est vrai que le mot « CGT » ne fait plus peur au grand patronat et à l’élite depuis longtemps...
Notre question : le refus manifeste de répondre aux interrogations du reporter vient-il d’un défaut d’arguments – résultat flagrant d’une défaite idéologique –, ou de la volonté d’exclure E&R du débat, un blocage instillé par la propagande ?
Fondamentalement, quelles sont leurs réponses à nos questions ?