Après avoir fait le buzz en esquissant quelques pas de danse qui ont jeté le doute sur son état de santé « difficilement compatible avec la détention », Patrick Balkany a été filmé en train de mettre la main aux fesses d’une femme pendant la fête de la musique.
Après la publication de vidéos montrant Patrick Balkany danser sur le titre Djomb du rappeur Bosh, une autre séquence prise lors de la fête de la musique a fait surface. On peut y voir l’ex-maire enchaîner de nouveau des pas aux côtés d’une femme ainsi que de son épouse, Isabelle Balkany.
Il changera jamais ce Patrick Balkany pic.twitter.com/EAbJd4aQrN
— Bragas (@_Bragass) June 23, 2020
Des images diffusées sur Twitter montrent l’homme politique, pull rose et chino marron, en train de descendre sa main vers les fesses d’une femme avant de tenter de la glisser dans la poche arrière de son pantalon.
Une rencontre avec des amis
Invité le 22 juin sur CNews, Patrick Balkany s’est exprimé sur sa danse grâce à laquelle il a fait un retour remarqué dans l’actualité.
« Avec quelques amis, on était en train de déjeuner au bistrot. À 15h, la nuit de la musique commençait. Un camion est arrivé avec des personnes que je connaissais. [...] Ils ont mis de la musique et mes amis ont commencé à danser. J’ai fait trois pas de danse. Je me suis arrêté parce que j’ai mal au dos. Ça m’a fait ma gymnastique de la journée. Ça a duré trente secondes, une minute », a-t-il raconté.
Selon l’ancien maire de Levallois, il a esquissé quelques pas de danse pour montrer qu’il était « peut-être encore debout ».
Menacé d’un retour en prison ?
Cette danse pourrait lui coûter un retour en cellule. Dans une interview accordée à La Dépêche du Midi, des avocats toulousains estiment que « le procureur pourrait solliciter une nouvelle expertise médicale » à la lueur des vidéos mises en ligne.
La cour d’appel de Paris a autorisé en février dernier la mise en liberté pour raisons de santé du maire LR de Levallois-Perret, incarcéré depuis le 13 septembre après ses condamnations pour fraude fiscale puis pour blanchiment aggravé.
La cour, au vu d’une alarmante expertise médicale, a constaté que la dégradation de l’état de santé de « Patrick Balkany est difficilement compatible avec la détention ».