C’est le coup de marteau à 45 000 étoiles de la semaine. L’actrice – un euphémisme – Sand Van Roy, belgo-néerlandaise de son état, a perdu récemment son procès en cassation [1] contre Luc Besson, qu’elle accusait de viol, et qui a pourtant été son amant pendant 3 ans dans une relation extraconjugale. L’amour dure 3 ans, Beigbeder aurait-il raison ?
« J’ai dit arrête, pour moi il était sadique... J’étais désespérée, je savais plus quoi faire. »
En mai 2018, l’actrice Sand Van Roy, qui apparaît dans plusieurs films de Luc Besson, dépose plainte pour viol contre le réalisateur, le lendemain d’un rendez-vous avec lui à l’hôtel Bristol. Le rapport des unités médico-judiciaires fait état d’une « ecchymose » à l’œil gauche, trois « lésions » dans le dos à l’origine inconnue, des « douleurs rectales » et une « fissure anale récente qui pourraient être compatibles avec les dires de la plaignante. » (Wikipédia).
En amour, il peut se passer beaucoup de choses sur une échelle de consentement aux limites extensibles, un peu comme un anus. Les « douleurs rectales » et une « fissure anale » font fortement penser à un acte contre nature (la pénétration était digitale), mais comment savoir si ce rapport était consenti ? Elle dit non, lui dit oui.
Il a manqué à Sand une coordinatrice d’intimité, comme dans un tournage en régime MeToo. La coordinatrice d’intimité lubrifie en quelque sorte le rapport homme/femme dans les scènes délicates.
On ne veut pas faire nos suspicieux mais il semble que sa non-participation en tant que star – on ne rit pas – dans le film à gros budget Valérian (et la cité des 45 000 planètes) a pu jouer un rôle de déclencheur dans la découverte d’un viol rétroactif. Le film est sorti en juillet 2017, l’affaire en mai 2018...
En effet, Besson ne lui a jamais donné de grand rôle, uniquement des « figu » un peu merdiques, très en deçà du talent ou des attentes de Sand. Pour exemple, dans Valérian, elle incarne Jessica Rabbit, la pin-up du lapin Roger Rabbit, un rôle qui rappelle celui des intermittents du spectacle qui évoluent dans un gros Mickey ou un gros Donald toute la journée à Eurodisney. Une humiliation, une fissure mentale.
On a revisionné le film scène après scène – une purge ! –, on n’a même pas retrouvé cette apparition. Cela n’empêche pas Van Roy de donner des leçons à Delon :
En attendant, sa tentative de viol n’a pas fonctionné contre Besson. Aujourd’hui, elle se rabat sur E&R, alors qu’on lui a rien fait sexuellement : la justice vient de lui accorder 45 000 euros pour un droit à l’image, une photo d’elle allongée, très suggestive et très peu habillée, comme il sied dans les books des « actrices » qui veulent « tourner ».
L’obscur objet du délit
- Pour 45 000 balles, Sand aurait pu
se foutre à poil !
Photo racoleuse que nous avions publiée dans un article datant de 2018 (voir en renvoi). Nous avions retiré la chose aussitôt après avoir reçu un courrier de son défenseur de l’époque. Las, ça n’a pas suffi : ils voulaient visiblement qu’on retire l’article entier.
Le glaive de la justice, qui protège les pauvres femmes, s’abat encore une fois sur nous. Déjà que Tristan Mendès et ses sponsors du pouvoir profond nous empêchent de vivre dignement de notre travail, là, ça frise la persécution pathologique.
Au fait, 45 000 euros pour avoir diffusé un cliché suggestif et laissé un article en ligne, il y a là quelque chose qui cloche : même Voici ne prend pas aussi cher en cas de procès contre une star pour cause de photo volée (le reste, ce sont des coprods avec les stars qui ont besoin de pub).
Les ventes de la presse people ne sont plus celles des années 90, en conséquence de quoi, les procédures des stars ne rapportent plus autant. Le Net est passé par là : aujourd’hui, tout se passe sur les RS. Les procès pour atteinte à l’image ou pour diffamation se font plus rares, mais certains avocats se font encore du beurre sur le dos de l’information.
C’est le cas de Me Szpiner, ce petit bonhomme tout rond qui ne paye pas de mine, mais qui pèse lourd dans le top 5 des pénalistes. En plus, il a été élu sénateur (LR) de Paris, après avoir été maire du XVIe arrondissement. En gros, Szpiner, c’est un cran au-dessus de Jakubowicz, à l’égal de Temime (récemment décédé). Et comme par hasard, ce Szpiner déteste Alain Soral, mais ça n’a rien à voir : Szpiner n’est pas officiellement l’avocat de Van Roy dans le procès contre E&R, mais il a été son défenseur dans le procès Besson.
Si ça se trouve, c’est parce que Soral n’est pas millionnaire et qu’il plaît aux femmes. On ne saura jamais d’où provient une animosité. On ne sonde pas les cœurs et les âmes, ici.
De là à dire que la petite photo de Sand dans un article ironique mais informé a servi de brèche pour attaquer le symbole de la résistance et de la réinformation sur le Net... Mais ne paranoïons pas : Luc est peut-être passé à côté du vrai talent de Sand, et nous, on n’aurait pas dû se moquer de cette artiste incomprise. Qui a d’ailleurs – on a nos infos – retenté le coup avec Bruel, mais ça s’est pas passé comme prévu.
De plus, la photo publiée était nettement retouchée, puisque Sand, en vrai, est beaucoup moins attirante. Évidemment, depuis son procès contre Besson, plus personne ne veut la faire travailler, c’est un truc auquel les « actrices » ne pensent pas, quand elles tentent un coup de poker.
Bonus : pourquoi et comment Sand a cédé à Luc
Extrait du très long article de Vanity Fair sur la relation Luc-Sand :
À chaque fois, assure-t-elle, elle oppose un refus poli à ses avances. Elle n’éprouve « aucune attirance physique » à son égard. « Mais quand je le repousse, il se plaint que je ne l’aime pas parce qu’il est gros, moche et vieux. Alors, pour ne pas le vexer, je finis par lui dire que je suis lesbienne même si, en réalité, il m’arrive de fréquenter des garçons. »
Luc Besson, lors de son audition : « Elle me parle effectivement de son attirance pour les filles dès le départ, ce qui explique que nous avons une relation plus affective que sexuelle. »
Sand Van Roy, elle, garde seulement en mémoire le modus operandi que, sous prétexte de respecter ses inclinaisons « pour les filles », il « imagine » et lui « impose » : des « pratiques » pour lesquelles elle n’a que « dégoût » et qu’elle « exécute » comme si elle était « proctologue ». Parfois, malgré tout, surviennent des rapports hétérosexuels « classiques » et alors, plaide-t-elle, elle se « laisse faire comme une morte. »
Moi encore : « Mais pourquoi ? Si vraiment vous ne vouliez pas coucher avec lui, vous pouviez, sinon porter plainte dès ce moment-là, au moins lui fermer votre porte... »
Elle : « Je suis alors dans un état de confusion totale. Il alterne entre la gentillesse et la dureté, l’amitié et la demande de relations sexuelles. Je me dis toujours qu’il va finir par se calmer. » Mais dans chacun de ses mouvements d’humeur, elle croit lire la menace « d’être coupée au montage dans Valérian ». Et puis, tant d’opportunités se dessinent à l’horizon depuis qu’elle a approché son Pygmalion...