Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

La féminité, carburant du turbo-capitalisme

L’utilisation de la femme et de son image dans le capitalisme de seconde génération a fait l’objet de l’intervention d’Iseul Turan, jeudi dernier, à la permanence des Antigones Paris.

Suite à cette conférence, nous avons décidé d’une action symbolique, dans les Halles, pour interpeller les Parisiennes et les Parisiens sur ce problème. Après avoir diffusé un extrait audio du film Fight Club (voir ici), nous avons prononcé un message que nous développons dans cet article.

 

 

Le sujet comporte une double dimension : il s’agit tant de l’utilisation de la femme comme outil de vente que de son exploitation comme acheteuse et consommatrice, double instrumentalisation qui fait de la féminité le carburant d’un « turbo-capitalisme » de seconde génération. Esquisse en trois étapes : (1) après une première vague de capitalisme de type paternaliste, la seconde vague, celle du « capitalisme de séduction », selon l’expression de Clouscard [1], a réussi (2) à intégrer la femme dans une logique qui lui était auparavant étrangère, (3) faisant de la féminité le modèle et le pilier du nouveau capitalisme, à travers l’image de la « jeune fille » théorisée par la Tiqqun.

 

Capitalismes de première et seconde génération

Les théoriciens distinguent deux générations de capitalisme assez nettement différenciées, que l’on peut caractériser très grossièrement de la façon suivante :

- alors que le capitalisme de première génération, de type paternaliste, était entièrement tourné vers la production, marqué par les « vertus bourgeoises », l’épargne, le goût du travail, des salaires plutôt bas et une certaine sobriété d’ensemble,
- le capitalisme de deuxième génération est quant à lui tourné vers la consommation, et mobilise un panel de notions plus « féminines » telle que l’influence, la séduction, la notion de cycle utilisée à un rythme accéléré par les faiseurs de modes, ainsi que les caractéristiques propres à la jeunesse, portée à la transgression, voire à la subversion.

Cette seconde vague a été baptisée par Michel Clouscard « capitalisme de séduction », assimilé paradoxalement à une forme de « social-démocratie libertaire ». Alors que le terme de capitalisme évoque une logique de propriété, d’accumulation de capital, de possession, le terme de séduction qui vient le qualifier renvoie à une forme d’attrait sexualisé qui s’exerce dans cette logique de possession. L’association de ces deux termes aboutit à une forme de « démocratie libérale-libertaire [2] », aboutissement d’un capitalisme « de séduction », fondé sur la propriété via la séduction : il tend, selon une logique qui semble presque immanente, vers sa forme d’expression ultime qui est libertaire et démocratique – anéantissement de toutes frontières au nom des passions et du désir de posséder. La consommation, dans tous les sens du terme, devient l’ultime liberté, et même l’ultime droit de l’homme.

Lire la suite de l’article sur antigones.fr

Notes

[1] 1. Michel Clouscard, Le capitalisme de la séduction, éd. Delga, Paris 2009.

[2] Il convient d’expliquer la différence entre la doctrine libérale et la doctrine libertaire. Le libéralisme est une doctrine philosophique et économique du « laisser faire, laisser passer ». La doctrine libertaire refuse en bloc l’État et toute forme d’autorité plus largement que dans le libéralisme, elle est une forme proche de l’anarchisme basé sur le désir et l’abattement de frontières quel quelle soit : symbolique, territoriale, culturel, sociétal age sexe ect… cf : Jacques Déjacques.

 






Alerter

42 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #842812
    Le 1er juin 2014 à 02:28 par simon
    La féminité, carburant du turbo-capitalisme

    D’après Clouscard et si je l’ai bien lu, je dirai que leur combat est réellement féministe. Elles défendent la Psyché, contre la logique mondaine. Je ne développe pas plus, les lecteurs de Clouscard auront compris (ou pas :D).
    Je me permet une critique, un peu dure : Le discours reste pour le moment très très primitif, au sens de peu construit et pauvre en éléments.
    Il y a une absence de travail intellectuel, mais elles réagissent exactement à ce que je crois (plus que les Femens). C’est une part fondamentale du travail qu’elles doivent faire si elles veulent que leur mouvement se développe, sinon il est condamné à stagner. A moins qu’elles ne finissent par être touchées par la grâce...
    Il y a une volonté de dire réellement quelque chose, ce qui en comparaison situe les Femen dans ce qu’on pourrait appeller (presque sérieusement) du fascisme-libertaire. Association improbable mais pourtant...

    Pour revenir à Clouscard, c’est la première fois que j’ai un écho du réel sur cette partie de la pensée de Clouscard. C’est une partie que je ne comprend pas bien, mais quand j’interprète l’antagonisme Femen/antigone, au niveau de leurs messages c’est vraiment, du côté des antigones une défense assez instinctive de la Psyché contre une version extrême de la logique mondaine (cf. Critique du libéralisme libertaire, Capitalisme de la séduction).
    Je n’ai lu ni le "Traité de l’amour fou", ni "L’Etre et le code", qui pourraient être les deux livres ou ce concept de Psyché est plus amplement développé. Parce que sinon j’ai lu tous les autres bouquins et il ne le définit pas, j’en suis réduit à m’accrocher à des bouts de phrases ou au contexte pour m’en faire une vague idée...

    J’ai compris que la Psyché était en relation avec la subjectivité, l’amour, le rapport à l’autre. Une intimité intérieure authentique, plutôt "naturelle" de part son mode de transmission : par la mère à l’enfant. D’un point de vue civilisationnel, la femme est gardienne de la Psyché car c’est dans la relation maternelle que cette Psyché se perpétue (se reproduit). Le père plutôt dans un rôle politique et prométhéen (techniques et travail). Evidemment chez Clouscard, pas d’essence du père ou de la mère, la distribution des rôles s’explique dialectiquement et historiquement. Pour ça lire "La production de l’individu", attention ouvrage difficile.

    ps : c’est d’ailleurs le seul reproche que je ferai à la prose de Clouscard, parfois il manque vraiment de didactisme.

     

    Répondre à ce message

  • #842814
    Le 1er juin 2014 à 02:31 par simon
    La féminité, carburant du turbo-capitalisme

    Je retire dans mon message précédent toute la partie sur le manque de travail intellectuel. Je n’avais pas lu l’article...

    Mea culpa. -_-’

     

    Répondre à ce message

  • #842876
    Le 1er juin 2014 à 08:14 par De passage
    La féminité, carburant du turbo-capitalisme

    Je m’inscris en faux contre toutes les interventions d’ici sur le féminisme. Je commence par ce que tout le monde (au moins en partie) va voir comme absurdités. C’est les miennes et je les assume. La femme est ce qu’on a de plus sacrés sur cette planète, ses problèmes sont les problèmes de tout le monde. Donc tout mépris, médisances et autres quolibets ne valent rien ni pour eux-mêmes ni pour les soi-disant torts qu’ils veulent dénoncer. Je sais qu’on charge plus faible que soi de nos torts et travers, à défaut des entités abstraites qui désignent personne et tout le monde.
    1) La femme n’est pas responsable ni de l’émasculation de l’homme, ni de sa perte de virilité. Elle est aussi victime que peut l’être l’homme à un degré plus élevé encore. C’est on veut voir les causes, il faut aller les voir du côté de la machine, non pas la petite mais la grande machine, élément structurant d’énormément de choses de nos sociétés.
    2) L’oligarchie n’a jamais financé le féminisme à part quelques cas d’école qu’on peut énumérer sur les bouts des doigts. Le féminisme a été plus le produit d’une nécessité que le produit d’une volonté, comme les guerres et les besoins de la main-d’œuvre que cela génère, auxquelles on peut ajouter la résistance et la dextérité que les femmes ont pour certains travaux et que les hommes n’ont pas. (résistance que la nature leur a octroyées pour préserver l’espèce humaine. (Un homme qui se respecte, la femme le respecte si auparavant elle n’a pas été détruite)
    3) Les femmes ne consomment pas plus que les hommes relativement à leurs besoins respectifs et les responsabilités qu’elles assument. Et dans une certaine mesure, on peut souhaiter qu’elles soient de bonnes consommatrices, sinon beaucoup de personnes se retrouveront au chômage. Donc au lieu de se poser des questions sur qui consomme ou ne consomme pas, il faut aller en amant et se poser des questions sur nos modes, méthodes et fins des productions des biens de consommations.

     

    Répondre à ce message

    • #844383
      Le Juin 2014 à 15:38 par Bruno
      La féminité, carburant du turbo-capitalisme

      Les trois raisonnements sont faux.

      1/ Les femmes ont bien une responsabilité dans la dégradation des rapports homme/femme... C’est elles qui demandent le divorce, c’est elles qui ne sont jamais satisfaites même quand le mari fait un sans faute, c’est elles qui sont satisfaites de devenir des "mamans solos", c’est elles que j’ai entendu dire un nombre incalculable de fois "on a plus besoin des hommes, on se fout des hommes", c’est elles qui se plaignent du machisme alors qu’il n’y a plus de vrais hommes (ou du moins très peu), c’est elles qui culpabilisent le désir masculin en voyant toute tentative de séduction comme une potentielle agression.
      Enfin c’est elles qui ont décidées le célibat grandissant dans la société : il n’y a qu’à demander aux agences matrimoniales ou jeter un œil sur les sites de rencontres, tous vous diront que les femmes occidentales, surtout les françaises, sont un vrai cauchemar tellement elles sont exigeantes et toujours insatisfaites (ce qui est drôle c’est qu’elles n’ont rien qui les met à la hauteur de leurs exigences, et donc les hommes vont chercher des femmes ailleurs, vers d’autres contrés, mais ceci est un autre débat).

      2/ L’oligarchie a bien financé le féminisme c’est une évidence mainte fois prouvé... Rockefeller l’a même avoué lui-même à Aaron Russo https://www.youtube.com/watch?v=f1I...

      3/ Si vous pensez que les femmes ne consomment pas plus que les hommes, et bien nous n’habitons pas la même planète.

       
    • #844673
      Le Juin 2014 à 22:03 par De passage
      La féminité, carburant du turbo-capitalisme

      @)Tous.
      Ce que j’ai écrit, je l’avais écrit sur un coup de colère, en connaissant la misère faite aux femmes et à leurs enfants au jour d’aujourd’hui. Donc, je n’ai pas donné un point de vue qui part de mes bobos mais des bobos des autres. Ce n’est pas là que le bât blesse, encore moins à travers les avis des uns et des autres, mais surtout à travers la manière dont l’histoire se fait falsifier d’une époque à une autre par ceux qui ont les moyens de se payer des falsificateurs professionnels souvent à leurs dépens et les confusions que cela peut engendrer.
      Le féminisme est d’abord un concept inapproprié, il a été inventé par des intellectuels (elles) universitaires et des écrivains es) petits bourgeois(es) dont la préoccupation réelle est leur petit confort et l’élévation de leurs egos. Au début de la révolution industrielle en Europe, la bourgeoisie a bien fait appel au travail des femmes et de leurs enfants, pas à leurs propres femmes et enfants, mais à ceux du peuple. Une femme naît femme avant d’être femme ouvrière ou femme au foyer, de même pour l’homme, il ne naît pas pharmacien ou charpentier. Donc les contraintes de la société dans laquelle on vit, nos propres facultés et notre milieu vont faire de nous ce que nous allons devenir. Donc au lieu de parler du féminisme, on doit parler de l’entrée massive de la femme dans l’espace public par son implication dans la nouvelle forme d’exploitation des masses, inédite et imposante. Donc les premiers balbutiements des revendications des femmes ont été souvent des revendications pour l’amélioration de leur condition de travail aux côtés de leurs maris et enfants pour celles qui en avaient. Avec l’aide des mouvements politiques et syndicalistes que cette situation historique a engendrés, les choses ont pris de l’ampleur sur tous les plans pour aboutir à ce qu’on appelle les trente glorieuses pour ne se limiter qu’à la France. L’essentielle est de comprendre que le « féminisme » est le résultat d’un processus historique qui n’est pas venu d’en haut mais d’en bas, comme le résultat de luttes. Dire que la bourgeoisie l’avait financé est une absurdité. Par contre elle a financé ceux qui l’ont fourvoyé, en corrompant des syndicats, des partis politiques et des intellectuels (elles) pour arriver à ce que certains appellent le « féminisme » qui est plus sa variante corrompue et puante qu’autres choses et aussi parce qu’on a besoin d’utiliser la femme pour d’autres fins comme l’homme d’ailleurs..

       
    • #845781
      Le Juin 2014 à 20:28 par De passage
      La féminité, carburant du turbo-capitalisme

      @) Heureux qui, comme Ulysse
      Vous me cherchez, vous allez me trouvez. Vous êtes Dieu, je m’incline. Parce que pour vous Dieu est votre intelligence, alors que Dieu est celui qui lui. Donc vous pourrez jamais accéder à lui, ni le connaitre comme vous ne pouvez jamais tout comprendre de sa création. Quant à son message envoyé par l’intermédiaire de ses prophètes, il est interprété par l’intelligence de bipèdes comme vous qui n’y voient que leurs reflets. Le langage de Dieu est vaste, car il englobe toute sa création qui est tellement vaste qu’elle donne le vertige en tenant compte seulement de ce qui nous est accessible.
      Vous devriez être de ces personnes qui cherchent de l’assurance à travers le langage et les interprétations fixes. C’est normal, même que c’est un passage obligé quand on est jeune. À l’âge adulte, si cela continue, c’est qu’on est rentré dans une pensée fixe et on va en quête de tout ce qui peut la réconforter et on rejette tout ce qui peut la contredire. C’est aussi normal étant donné que ceci est partagé par beaucoup de monde. Je respecte aussi.
      Catégorie : Classe regroupant des personnes ou des éléments de même nature
      PS : vous voyez, je me suis même permis d’user de vos méthodes. Et sachez que lorsque je donne une interprétation sur quelque chose, elle reste une interprétation comme tout interprétation qui est une approche et non pas une vérité coulée dans le béton comme vous devriez en avoir beaucoup alimentant un besoin que je tairais par respect à votre personne.

       
  • #842879
    Le 1er juin 2014 à 08:31 par De passage
    La féminité, carburant du turbo-capitalisme

    4) Toutes ces oligarchies abstraites et secrètes qui font et défont le monde et dirigent les choses dans un sens ou un autres, n’existent pas tout simplement. Ils existent des groupes d’intérêt puissants par les intérêts qu’ils représentent et qui agissent à vue ou en secret comme tout le monde en plus compliqué à travers des institutions, des cercles d’affinités…, à la différence que leurs ambitions sont à la hauteur de leurs intérêts qui aveuglent ceux qui les envient tout en leur léchant les bottes. Ils sont tout simplement aussi cons que vous et moi, ou aussi intelligents, comme vous voulez. Ces gens là, font dans la mystification et aiment ceux qui font de même pourvu qu’ils se perdent en conjectures et se retrouvent des ennemis de substitution. Il est inutile de dire que ces groupes sont dangereux, mais leur mystification ne fait que les arranger.
    5) Des épiphénomènes existent, et souvent créer pour amuser la galerie. Il n’autorise pas des généralisations. Des tendances lourdes inédites existent aussi. Si les femmes y sont actrices, elles ne sont pas pour autant initiatrices. Donc des nuances sont à faire.

     

    Répondre à ce message

    • #844309
      Le Juin 2014 à 14:00 par Heureux qui, comme Ulysse...
      La féminité, carburant du turbo-capitalisme

      @ De passage

      De passage donc, comme les femmes du même nom ! Merci, vous avez le mérite d’être clair(e), ne pas accorder d’importance à celles-là, pas plus qu’à votre propos d’ailleurs, est déjà la marque d’une salubrité intellectuelle.
      S’il n’y a pas de projet planétaire multimillénaire en cours, ne venez pas ici, il y a encore de la place sur la grille des programmes d’Anal + pour vous accueillir, allez-y, "y’a moyen d’un p’tit billet" !

       
    • #844553
      Le Juin 2014 à 19:24 par De passage
      La féminité, carburant du turbo-capitalisme

      D’une.
      Détrompez-vous, le tort de l’humain et ce qui le rend manipulable est sa promptitude à donner de l’intelligence à ce qui n’a pas, l’intelligence est humaine, c’est-à-dire une faculté qui lui est propre. En dehors de cette faculté, il nage à l’aveuglette en interprétant et en expérimentant son environnement et ce qui le fait. La manière de l’interpréter et de l’expérimenter change à travers les siècles sans changer fondamentalement. On use des mêmes langages dans leurs formes, mais ceux de notre temps sont plus performants que jamais et efficaces sans plus. Je dis « sans plus » car on ignore vers quoi ils vont nous mener. On connaît l’arnaque des sorciers. Ils arnaquent les gens sur la base de pouvoirs qu’ils n’ont pas. Si quelqu’un veut continuer à croire aux sorciers et à se faire arnaquer par eux, qu’à cela ne tienne. Je m’en fous.
      De deux.
      Prendre les faibles pour cibles, y compris les femmes qui ne sont ni plus ni moins opportunistes que les hommes, cela a toujours été ainsi. Le faible hargneux et lâche s’est toujours vengé sur plus faible que lui. La lâcheté et la hargne sont essentiellement les deux éléments qui cimentent toutes les formes de hiérarchie. Si elles sont naturelles, il reste qu’elles sont engendrées, donc possible à éviter. En gros, les problèmes d’une société ne se résolvent pas par la diabolisation des catégories sociales, mais par la compréhension des causes qui les ont engendrés. Sans ça, cela profite à qui ? À qui vous savez.
      De trois :
      Monsieur « Heureux qui, comme Ulysse... », s’agissant du projet planétaire, c’est une ambition de tout le temps et de tous ceux qui aspirent à accéder à la puissance. Dans le fond, ceci est une aspiration humaine, tout simplement. Et cette aspiration a été le moteur de toutes les civilisations humaines à travers les siècles. De notre temps, les moyens de réaliser ce rêve existent, et c’est là que se trouve le danger, non pas en soi mais en la manière qu’il est mené et le groupe par qui il est mené, et dont l’ambition et la fourberie ont toujours été de se mettre entre l’angle et la chair. Je vous conseille d’aller décrypter, ces agissements actuels, vous tomberez à la renverse.

       
    • #844666
      Le Juin 2014 à 21:57 par Heureux qui, comme Ulysse...
      La féminité, carburant du turbo-capitalisme

      @ De passage

      Comme dirait l’autre, "une synthèse" ! De l’intelligence qui ne serait qu’humaine en passant par le couplet sur "la lâcheté et la hargne" ou les "catégories sociales", là, je m’incline, impossible en 2500 caractères de dérouler un raisonnement qui puisse balayer tout ce tableau.
      Ah, quand même, une petite pour la route, les femmes seraient donc une "catégorie sociale", la prochaine fois que vous remplirez un questionnaire administratif, à la rubrique "sexe", veuillez inscrire "ouvrier" ou "ingénieur" !
      Pour le reste, ne vous fatiguez pas, vos illusionnistes sont sans effet sur moi, tout comme la confusion que vous cherchez à alimenter d’ailleurs...

       
  • #843052
    Le 1er juin 2014 à 13:53 par lordbyron
    La féminité, carburant du turbo-capitalisme

    Je lirai les ouvrages de Clouscard et j’ai lu celui de Soral, que j’ai trouvé bon. Mais sur le sujet, Jean Baudrillard et Christopher Lash ont tout dit depuis longtemps. On peut même en rire avec Philippe Muray. Les Antigones construisent une rivalité mimétique avec les Femen ; j’attends d’elles autre chose qu’une guerre festiviste de happenings. Salut à tous.

     

    Répondre à ce message

  • #843663
    Le 1er juin 2014 à 21:39 par kasiar
    La féminité, carburant du turbo-capitalisme

    @depassage

    Tout votre raisonnement bien que constructif s’appuie sur vos apriori personnelles.

    Mais je vous conseille de visionner cette vidéo :
    https://www.youtube.com/watch?v=f1I...
    Comme par hasard ce Aaron Russo a trouvé la mort en 2007.

    Et de mieux vous informer sur le féminisme qui est un mouvement qui du moins depuis 68 a eu les soutiens de la CIA, des politiciens, les intellectuels ....

    Je suppose que vous êtes de ceux qui sont allergiques à tout ce qui touche au conspirationnisme : Illuminatis, Reptiliens, franc-maçonnerie.

    Eh bien il y a encore du travail pour informer les nouvelles têtes apparemment.

    Pour finir je vous laisse méditer là-dessus "l’Enfer est pavé de bonnes intentions"

     

    Répondre à ce message

    • #844236
      Le Juin 2014 à 12:41 par Moi, Peter Sellers
      La féminité, carburant du turbo-capitalisme

      Merci de faire le boulot... C’est alunissant (on à l’impression qu’elle vient de mettre un pied sur la lune : un grand pas pour l’humanité) et hallucinant la façon dont elle affirme que l’oligarchie n’a jamais financée le féminisme (à part à part quelques cas qui relève de l’anecdotique : on peut les énumérer sur les bouts des doigts dit-elle).
      C’est comme si elle se pose en expert qui à bien étudié la question, à plusieurs reprise elle enfoncera le clou... Les changements societales, c’est nécessaire... elle dit



       :
      « Les femmes ne consomment pas plus que les hommes relativement à leurs besoins respectifs et les responsabilités qu’elles assument (NOTEZ que pour elle : le couple, la famille ont tout simplement disparus). Et dans une certaine mesure, on peut souhaiter qu’elles soient de bonnes consommatrices, sinon beaucoup de personnes se retrouveront au chômage. »




      Ouahh... faut vraiment oser (le féminisme ?).

       
  • #844052
    Le 2 juin 2014 à 08:28 par bou
    La féminité, carburant du turbo-capitalisme

    Tout ça est bien joli, mais qui est-ce qui oblige les saucisses qui posent ou participent de cette exploitation et la réponse est : personne ? La vérité c’est qu’elles ont toutes décidé de gagner leur vie en se prostituant de cette manière, et on a d’un côté les boudins ’bien-pensants’ et de l’autre les canons malfaisants, en fait, la vraie vie des vrais gens sur la vraie planète...Très fondamentalement, Céline explique ça très bien, c’est qu’on a pas encore inventé le moyen de vivre sans bouffer.

     

    Répondre à ce message

  • #844662
    Le 2 juin 2014 à 21:49 par Mmh
    La féminité, carburant du turbo-capitalisme

    "Ni consommatrices, ni consommées !".
    Cependant, ce qui m’embête, c’est que sur la photo de leur manifestation, il n’y a que de la jeunette blanche super-baisable n’ayant jamais accouché (de la génisse humaine :p). La figure même de la Jeune Fille décrite depuis longtemps par les situationnistes. Donc l’exacte inverse de ce qu’elles revendiquent sur la pancarte, soit : Consommatrices et consommées !
    Malgré toute leur bonne volonté, il y a un encore truc qui sonne faux... Mais ça, c’est le propre de notre époque qui marie les extrêmes (Besancenot du NPA sur TF1, Yannick Noah l’Américain pleurant la France, Mélenchon disant une "prière" après sa défaite des Européennes, etc.)

     

    Répondre à ce message

  • #845053
    Le 3 juin 2014 à 09:49 par xmut001
    La féminité, carburant du turbo-capitalisme

    Bonjour à tous,

    Ne vous fatiguez pas "homme".
    Allez chercher des femmes moins compliquées, plus traditionnelles. Africaine et asiatique. Assumer votre rôle d’homme auprès d’elle.
    Laisser la femme française seule, consommer du cosmétique et de la godasse.

     

    Répondre à ce message

    • #845121
      Le Juin 2014 à 11:16 par Bruno
      La féminité, carburant du turbo-capitalisme

      xmut001 :



      Allez chercher des femmes moins compliquées, plus traditionnelles.



      Beaucoup en sont déjà arrivé à la même conclusion.
      De toute façon, comme je l’expliquais dans mon message précédant, les femmes d’ici ont choisi elles-mêmes la solitude et vous ne pourrez pas les faire changer d’avis... C’est elles qui divorcent même quand le mari fait un sans faute, c’est elles qui ne veulent plus être abordées même quand c’est fait avec respect, même sur les sites de rencontres elles ne sont plus actives et s’inscrivent de moins en moins... En gros elles ne veulent plus des hommes, consommer leur suffit.

       
  • #850665
    Le 7 juin 2014 à 22:17 par kasiar
    La féminité, carburant du turbo-capitalisme

    @Depassage

    Vous dites que "les hommes consomment autant que les femmes". Puis-je vous poser quelques questions ? Pourquoi dans les centre commerciaux(marchés et sites Internet) y compris en dehors des jours de soldes où c’est pire, les magasins de fringues regorgent de femmes ?
    Ma réponse : les hommes ne sont pas aussi prompts que les femmes à acheter particulièrement des vêtements. Les hommes ne consomment généralement que de l’automobile, moto ou de la technologie, de même que certaines femmes. Les hommes consomment évidemment de plus en plus des vêtements, mais je n’ai pas le sentiment qu’ils consomment aussi compulsivement que les femmes. L’apparence compte beaucoup chez les femmes, il suffit juste d’écouter les conversations entre beaucoup de ces dames pour se rendre compte que le sujet tourne généralement autour de shoppings, manucure, dernière mode...Les femmes qui consomment, ont tendance à consommer plus de futilités que les hommes qui eux lorsqu’ils consomment savent y mettre un frein, ou alors consomment quelque chose pour une bonne raison. Certaines femmes sont également dans cet état d’esprit mais alors elles ne sont pas aussi nombreuses que vous voudriez nous le faire croire.
    Les femmes se sont finalement révélées meilleures consommatrices que les hommes à mon humble avis, sinon l’Empire n’aurait eu aucun intérêt à favoriser leur entrée massive dans le monde du travail. Je dirais même que ce n’est pas son problème à l’Empire la condition des femmes sauf si cette dernière le sert. Quand les médias et tout ce qui constitue le système favorise une catégorie d’individu, c’est qu’il y a une raison. Donc pour le coup c’est peut être "absurde" de croire que la bourgeoise a manipulé la femme de la dernière couche sociale, mais c’est sans doute très naïf de croire aux "bonnes" intentions de la bourgeoise qui a vu là une occasion de diviser l’homme prolétaire et la femme prolétaire, je te renvoie pour celà à l’analyse de SOral sur le déplacement du marxisme bourgeois vs pauvres à hommes vs femmes.
    Autre question : pourquoi y a t il beaucoup de journaux généralement bien "people" à destination du public féminin, alors que l’Empire pourrait très bien proposer des journaux pour chaque centre d’intérêts à destination de son public. Et non il a décidé de créer des journaux pour le moins futiles à destination des femmes, journaux d’ailleurs qui emploient mille et une stratagèmes pour manipuler la bécasse moyenne.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents