On remarquera que cette dette, que l’Etat ne sera pas en mesure de repayer, comme c’est aussi le cas de celle des Etats-Unis, n’empêche pas les élites au pouvoir d’aller semer le chaos en Iraq et en Syrie et, par là même, de nous mettre en danger (contrairement aux justifications sécuritaires mises en avance par les promoteurs des frappes sur ces pays), ce qui coûte extrêmement cher et ne fera qu’accroître la dette en question. Ceci pour le court terme.
Sur le long terme, il faut immédiatement signaler que cette dette est une escroquerie de style Ponzi, car en fin de compte, bien que l’Etat ne soit pas en mesure de la repayer, le peuple se fera néanmoins rouler, comme ce fut le cas dans l’affaire des hypothèques "sub-primes" et des banques aux Etats-Unis. La ruine de l’état se payera au niveau des petites gens, qui bénéficieront de moins en moins de sécurité sociale et de moins en moins de services sociaux ; et qui, à partir d’un certain seuil, risquent fort de se voir jetés en pâture à un effondrement économique.
Sur la question d’un éventuel effondrement économique, voir le livre de Piero San Giorgio, Survivre à l’effondrement économique, dont la première partie décrit et analyse les facteurs qui menacent d’engendrer un tel effondrement.
Je recommande cet écrit, bien que je ne souscrive pas à la méfiance de l’humanité et au Hobbesianisme qui informent l’entreprise survivaliste (et qui naturellement se prétendent réalistes) décrite dans sa seconde partie. D’ailleurs, on peut se demander si, au vu des nouvelles selon lesquelles Obama est en train de mettre à jour son arsenal nucléaire à coup de milliards de dollars, Monsieur San Giorgio (un nom de plume, soit dit au passage) va aussi se construire un petit abri anti-nucléaire sous ou à côté de sa ferme dans la campagne suisse.
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