« Pour moi, c’est bien pire que Cahuzac ! » Albert Roche, président régional du Conseil représententatif des institutions juives de France (Crif) est abasourdi.
Le grand rabbin Gilles Bernheim a demandé sa « mise en congé » au Consistoire, après avoir reconnu plusieurs plagiats et s’être prévalu d’une agrégation de philosophie jamais décrochée. Après avoir durant cinq ans représenté la communauté juive, avec - avait-il promis « un souci d’exemplarité » - il vient, à 60 ans, de faire voler en éclats son image d’intellectuel et de guide moral.
Une image qui séduisait au-delà de la communauté juive, puisqu’il était même surnommé « le rabbin des cathos ». Outre son livre d’entretiens avec le cardinal Barbarin, Gilles Bernheim avait inspiré un certain nombre de catholiques dans leur réflexion contre le mariage homosexuel. La clarté de la pensée et la puissance de la synthèse soutenaient d’ailleurs l’essai que Benoît XVI avait cité en exemple. Or des passages entiers de cet ouvrage seraient tirés de l’œuvre d’un prêtre, Joseph-Marie Verlinde (« L’Idéologie du Gender »).
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