Parmi les députés qui participaient activement, et avec vigilance, aux travaux de la commission de la Défense nationale en rédigeant des rapports ou ne faisant pas de la figuration lors des auditions de responsables du ministère et des chefs militaires, nombreux sont ceux qui ne retrouveront pas leur siège ou qui auront beaucoup de peine à le garder.
Cela étant, plusieurs d’entre eux avaient décidé de ne pas solliciter à nouveau les suffrages des électeurs, comme Yves Fromion, ancien officier de l’armée de Terre qui décidé de « laisser la place à d’autres » après 20 ans passés sur les bancs du Palais-Bourbon. Très active sur les questions sociales, Geneviève Gosselin-Fleury a souhaité passer la main, après co-écrit plusieurs rapports sur ressources humaines et les ratés de Louvois.
Sont également dans ce cas les députés Jean-Jacques Candelier, qui a quasiment assisté à toutes les auditions de la commission de la Défense (tous ne peuvent pas en dire autant), Christophe Guilloteau, rapporteur pour avis des crédits de l’armée de l’Air, Gilbert Le Bris, co-auteur de rapports sur l’OTAN et spécialiste de la Marine nationale, Daniel Boisserie, qui s’intéressait à la Gendarmerie, ou encore Nicolas Bays, qui a rendu, avec son collègue Nicolas Dhuicq (dans une situation compliquée dans la 1ere circonscription de l’Aube) une étude remarquée sur la filière française des munitions.
Et puis il y a les députés qui n’ont pas résisté à la déferlante de la République en Marche.