La Russie a affirmé, mardi 19 novembre, que l’Ukraine avait frappé son territoire avec des missiles à longue portée américains, baptisés ATACM. Six missiles ont été tirés mardi vers 3h25, vers une cible située dans la région de Briansk, a annoncé le ministère de la Défense russe, cité par l’agence Tass.
La défense antiaérienne a abattu cinq de ces missiles et endommagé un autre. Des débris sont tombés sur le site d’une installation militaire, déclenchant un incendie qui a été éteint. La Russie ne fait pas état de victime ou de destruction. Pour l’heure, l’Ukraine n’a pas confirmé avoir mené des tirs.
Mille jours après l’invasion russe, l’Ukraine a affirmé mardi qu’elle ne se soumettrait « jamais », en dépit de ses profondes difficultés sur le champ de bataille et de l’incertitude pesant sur la pérennité du soutien américain.
« L’Ukraine ne se soumettra jamais aux occupants et les militaires russes seront punis pour avoir violé le droit international », a souligné la diplomatie ukrainienne. Elle a aussi jugé que la sécurité ne peut être rétablie « sans le rétablissement de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine ».
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Emmanuel Macron approuve les Américains. Le président français a jugé « tout à fait bonne » la décision des Etats-Unis d’autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée en Russie, en marge du sommet du G20 à Rio de Janeiro. Le président français a évoqué devant des journalistes « un changement profond dans ce conflit » avec « l’engagement des troupes nord-coréennes aux côtés de la Russie ».
La garde rapprochée de Donald Trump a vivement dénoncé la décision de Joe Biden d’autoriser l’Ukraine à frapper en territoire russe avec des missiles à longue portée de fabrication américaine. « Personne ne sait où cela va nous mener », a dénoncé sur la chaîne Fox News l’élu de Floride, Mike Waltz, prochain conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump.
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