« Si à l’évidence aucun régime sur terre n’est parfait, et par conséquent, pas non plus la Monarchie, il n’en demeure pas moins qu’elle offrait au peuple, grâce au Roi, un intermédiaire entre la gravité et le céleste, un moyen de transcendance efficace qui lui évitait la perpétuelle dépression de l’homo modernus totalement affligé par le poids de son propre désir matérialiste inextinguible et mortifère. »
Oui, je suis complètement d’accord avec ce passage de votre commentaire.
C’est la physique quantique qui nous apporte la confirmation de la dimension métaphysique de la personne (le Particulièr) et de l’universel (l’Absolu). En somme, l’onde et la corpuscule sont nécessaires à la Vie.
Jésus nous a délivré une métaphysique de l’ÊTRE (PÈRE) que le Roy, tenant lieu du Christ exprime. Le Christ est l’union du Fils de Dieu (l’oeuvre divine, le flux énergétique-informationel) et le Fils de l’Homme (les oeuvres de l’Homme depuis sa création/destruction). Une seule et même Création sans cesse renouvelée en ses formes pas en son Essence.
En réalité, c’est le Peuple réassemblé qui est le ROI. Le Roi élu par le PÊRE christallise de manière alchimique en une seule personne le Peuple dès lors personnifié par son Roi.
Ainsi que le veut la Parole, mon PÈRE et moi sommes UN ; Ainsi, le Roi et son Peuple son UN pour le meilleur et pour le pire. Il s’agit d’un mariage.
La métaphysique de l’ÊTRE secrètement dévoilée dans l’Évangile selon Thomas dit
« apocryphe » nous conduit à dépasser la dualité pour éprouver l’Unité. Car ce faisant, nous reconnaîtrons la personne du Roi qui viendra et non un emmanuel imposteur y compris dans sa forme républicaine devenu obsolète du pouvoir.
Où en sommes-nous avec NOTRE PÊRE ? et LUI avec nous ?
Tel un enfant en proie à un incendie, celui-ci appelle son père, mais ne lui fait pas encore confiance pour sauter dans le vide. car malgré l’incendie, il espère - encore et toujours - qu’il pourra s’y maintenir dans sa chambre douillette, que l’incendie s’éteindra bien tout seul, ou que les pompiers (image du père) parviendront à l’éteindre. Que nenni ?
Il doit quitter baby alone , écouter sa voix intérieure, lui faire confiance, entrer dans la Voie de l’Unité, sortir de la dualité des contraires et sauter - donc abandonner ses formes de sécurisations devenues obsolètes.
Ayant accepté de sauter dans le vide, de prendre ce risque, il ne sait pas qu’un immense airbag amortira sa chute.