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La Petite Histoire – La bataille de Vouillé : Clovis maître de la Gaule

En cette année 507, Clovis doit affronter son ennemi le plus redoutable, Alaric II, roi des Wisigoths. Leur territoire s’étend de l’Espagne jusqu’à la Loire, et le roi des Francs entend bien non seulement se poser en champion de la chrétienté face à l’hérésie arienne, en successeur de l’Empire romain d’Occident, mais aussi réunifier la Gaule jusqu’aux Pyrénées. Cette victoire éclatante posera les bases de ce que seront les frontières naturelles de la France.

 

 

 

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18 Commentaires

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  • #2949792

    S’il vous plait aucun caractère grivois sur : "Clovis maitre de la Gaule" !

     

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  • #2949882

    Hélas ! Le premier germanolâtre venu vous dira qu’une victoire des sous-hommes Francs sur ces germains supérieurs qu’étaient les Wisigoths marquait déjà le début du déclin de la Gaule.

    Collabo jusqu’aux Cimbres et aux Teutons.

    On comprend pourquoi les allemands n’avaient que du mépris pour leurs auxiliaires, au final.

     

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  • On ne parle pas de roi de France à cette époque, mais de roi des francs. Et encore. Sous Clovis, on ne parlait pas encore de francs, meme si les hostoriens s’accordent à dire qu’il est le "premier franc"

     

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    • Les Francs, une alliance de plusieurs tribus germaniques, apparaissent sous la plume d’Ammien Marcellin en 350 et d’autres mentions sont faites avant.
      Tu ne connais rien a l’histoire comme la plupart des commentaires ici qui ont leur vision perso et approximative.

       
  • #2949969

    Quand je vois ce qu’on est devenu j’ai mal à ma Gaule et j’ai les boules !

     

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  • #2949982

    Il a quand même été aidé par sa femme pour reprendre la gaule en main !

     

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  • #2949986

    Ce roublard de clous-vis a compris qu’en se mettant le pape dans la poche c’était la puissance assurée ! de "droit divin" en plus !

     

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  • #2949989

    Plus tard on a eu deux Gaules ! Une Gaule "Travail Famille, Patrie " exterminée en 44/45/46 et une Gaule des copins et des coquins arrivés dans les fourgons américains !

     

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  • #2950105

    Et pour redresser la Gaule, ça a pas été facile !

     

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  • Quelques petits compléments autour de ce thème :
    - Les guerriers francs étaient déjà redoutables car avaient progressivement appris de l’efficacité romaine après avoir été soumis à l’Empire dès le IIIe siècle (ex : tenir sans faiblir une ligne de boucliers, primat de l’infanterie lourde, usage tactique de l’angon et des armes de jet, organisation d’un ravitaillement...) ; Francs et (gallo-)romains avaient ainsi déjà combattu côte-à-côte à de multiples reprises contre les autres peuples "barbares" envahissant les Gaules. De même que des groupes civils francs s’étaient installés depuis longtemps au sein de l’Empire et participaient à la vie citoyenne, y compris jusqu’à des fonctions militaires très élevées.
    - Du fait de ce passé commun, il est intéressant de comprendre qu’au-delà de la férocité de l’armée de Clovis, ses campagnes de conquêtes ont été couronnées de succès (sauf une chez les Burgondes !) en grande partie aussi grâce à la sympathie des notables locaux (ex-sénateurs et évêques) qui voyaient en eux des voisins déjà connus de longue date et donc de nouveaux protecteurs plus fiables que les autres. Ce fut le point fort du nouvel empire franc par rapport aux autres royaumes : une coopération immédiate, sans accroc et productive entre élites gallo-romaines et franques.
    - C’est au retour de cette campagne victorieuse que, l’année suivante (508), Clovis passe par Tours et y parade lors d’un triomphe tout ce qu’il y a de romain : vêtu d’un diadème, d’une chlamyde et de la pourpre impériale, il jette des pièces d’or et d’argent à une foule qui l’acclame comme le nouveau maître des Gaules, avant d’aller se recueillir sur la tombe de Saint Martin ; pire, des envoyés de l’Empire d’Orient lui remettent à cette occasion les titres honorifiques et consul romain et de rex gloriossissimus.
    - "Héritier de l’Empire romain d’Occident" : achtung. C’est la question qui tue : regnum francorum = Empire romain ? Oui et non. Oui car imiter en toutes choses les anciens romains était à la fois facteur de légitimité et démonstration de raffinement (symboles, administration, table...). Non, et je dirai plutôt non, car les valeurs fondatrices sont radicalement différentes (Clovis lui-même fit de Saint Martin le Miséricordieux le patron des Francs) et que les vues franques n’iront qu’à de rares occasions s’aventurer au-delà des Gaules et des territoires tenus par les cousins germaniques ; soumettre de force des peuples étrangers n’était pas le projet.

     

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    • Imiter les romains bof non... , ça sert a rien que vous répétiez certains conférenciers, historiens bornés.
      Pour comprendre les Francs ils faut remonter aux peuples qui les ont constitués sur les terres ou ils sont mentionnés... . Par exemple depuis les Cherusques (qui étaient des lètes avant les lètes en quelques sorte) avec la bataille de teutoburg, des Sicambres, etc, etc et jusqu’au Chauques autour de l’actuel Danemark, "les Chauques les plus nobles de tous les germains", (Tacite la Germanie). Pourquoi les plus noble de tous ? car ils maintenaient la paix au sein de leur peuple par l’autorité de lois et de rois. Les Chauques offrirent la paix aux romains et s’allièrent avec eux, car ils étaient plus rusés que de devoir perdre leurs hommes. Les germains ont été romanisés, certains ont été formés au seins de l’armée romaine, ils ont aquis des connaissances, des armes qu’ils ont perfectionnés... . Ils n’ont pas chercher a imiter je sais pas quoi... .

       
    • @ Ilmerick

      J’ai comme la vague impression que vous n’aimez pas beaucoup le mot "imiter" :)
      Et donc peut-être encore moins la formule d’historien imitatio imperii.

      Si ça ne tient qu’à ça, je peux vous rassurer car au moment de l’écrire dans ce petit commentaire je ne l’entendais pas tant dans un sens théâtral, de faire semblant, mais plutôt d’assimiler, de prendre pour modèle. On sera d’accord sur l’idée que l’essentiel de ces transferts se sont faits "naturellement" et sur le long terme.

      Même si, dans un esprit de nuance, j’objecterais que :
      - forcément, ces transferts de savoir-faire s’entremêlaient avec la culture germanique et se faisaient jusqu’à un certain point - en terme de fonctionnalité - chez des tribus germaniques semi-nomades agropastorales, même regroupées en une royauté : l’exercitus de Clovis n’était pas pour autant de la légion romaine, absence de stratégie autre qu’une charge fracassante, droit de vie ou de mort exercé à coup de hache sur le crâne, législation simple et basée sur la compensation pécuniaire, traités encore très liés aux personnes qui les signent...
      - après la prise de contrôle de l’enclave de Syagrius, on peut quand même raisonnablement soupçonner une part d’intention politique de conciliation avec la majorité gallo-romaine (ainsi que l’Empire d’Orient, avec qui ils échangeaient déjà depuis Childéric) à travers toute cette ostentation à se comporter comme les anciens imperator, à conserver l’ensemble des institutions existantes et à embrasser le christianisme nicéen (plutôt que l’arien comme tous leurs voisins du sud le faisaient).

      Enfin bref. Je ne voulais aucunement dire avec le mot "imiter" que les saliens de la lignée de Mérovée se contentaient de singer maladroitement leur maître juste pour du paraître.

       
    • tiens pour alimenter le débat sur une originalité franque qui a perduré dans l’histoire : passionnant pour les passionnés
      Violence et structures archaïques du Haut Moyen Âge (sur la chaîne de l’Ecole Nationale des Chartes)
      https://www.youtube.com/watch?v=sWH...
      il y a aussi cette conférence remarquable : Modèle monastique. Un laboratoire de la modernité.