La Terre est vouée à sa perte à moins que des limitations strictes ne soient placées sur le nombre de naissances et que nous ne mettions fin à la stratification des richesses, d’après ce qu’indique une nouvelle étude publiée par la NASA.
Après avoir manipulé un ensemble de quatre équations représentant la société humaine, une équipe de mathématiciens de la NASA est parvenue à la sombre conclusion selon laquelle l’effondrement de la civilisation humaine sera « difficile à éviter ».
Le scénario exact peut varier mais dans les prochaines décennies, l’humanité est vouée à sa perte à cause « d’Élites » qui consomment trop, « résultant sur une famine parmi les Communs du Mortel qui pourrait finir par causer l’effondrement de la société ».
Les seuls deux scénarios qui ne conduisent pas à la mort de toute l’humanité sont ceux dans lesquels les taux de natalité sont fortement contrôlés ou où les ressources sont distribuées de manière équitable et raisonnable
Ce scénario est plus que probable à moins que la civilisation ne soit prête à l’un des deux « changements majeurs de politique » suivants : les inégalités doivent être « fortement réduites » ou la croissance de la population doit être « strictement contrôlée ».
Cette annonce apocalyptique, qui devrait être publiée dans une édition à venir de l’Ecological Economics, a été faite par une équipe américaine menée par le mathématicien Safa Motesharrei et financée par le Centre de Vols Spatiaux Goddard de la NASA.
Le rapport très obscur a été rendu public pour la première fois dans le journal The Guardian, dans lequel l’écrivain Nafeez Ahmed a prévenu que le rapport constituait « un signal de rappel très crédible » et a déclaré que l’ensemble de changements politiques suggérés était « nécessaire immédiatement ».
Dans les jours qui ont suivi, les écologistes, socialistes, républicains se sont appropriés cette étude de 32 pages pour monter au créneau.
Derrick O’Keefe, ancien éditeur de Rabble.ca, a écrit sur Twitter que « cette étude financée par la NASA prouvait que l’avenir résidait dans le socialisme ou dans l’extinction ».
L’étude commence par réduire la civilisation humaine à quatre facteur faciles à gérer : les Élites, les Communs, la nature et la richesse. Les auteurs expliquent que cette division a été faite parce que les « contraintes écologiques » et la « stratification économique » sont les seules deux choses qui provoquent de manière constante l’effondrement des sociétés.
Chaque facteur s’est ensuite vu assigner une équation mathématique complexe et rassemblé dans ce que les chercheurs ont appelé le HANDY (Modele Human and Nature Dynamical).
Le modèle a ensuite été configuré pour calculer le sort de chaque type de sociétés, y compris « la société inégale », un système de riches et de pauvres que les chercheurs ont surnommé celui qui « reflète le plus justement la réalité de notre monde d’aujourd’hui ».
Dans le premier scénario, la population d’élites atteint soudainement un pic après 750 ans, causant une « pénurie d’ouvriers » qui fait s’effondrer la civilisation d’ici l’année 1000.
Dans le second scénario « effondrement total », les élites et les communs consommant de manière irréparable les ressources de la Terre après 350 ans, cela conduit à un effondrement lent qui détruit à la fois les hommes et la planète d’ici l’année 500.
« Il est important de noter que dans les deux scénarios, les Élites – à cause de leur richesse- souffrent des effets néfastes de l’effondrement environnemental à un moment bien plus tardif que les Communs » indique l’article.
« Nous pourrions supposer que cette barrière de richesses permet aux Elites de continuer à fonctionner comme d’habitude, malgré la catastrophe imminente » continue l’article, suggérant que ce genre d’élites sont à l’origine de la destruction des Mayas et des Romains par exemple.
Les seuls deux scénarios qui ne conduisent pas à la mort de toute l’humanité sont ceux dans lesquels les taux de natalité sont fortement contrôlés ou où « les ressources sont distribuées de manière équitable et raisonnable ».
Les scénarios non mortels sont « conçus pour indiquer le genre de politiques nécessaires pour éviter ce résultat catastrophique » indique l’étude.