Le lecteur Facebook est laid, mais le contenu encore plus laid. Il s’agit d’édifier dans la haine de jeunes Israéliens d’une école juive.
L’endoctrinement des enfants juifs se fait ici avec l’exemple de Samson et des Philistins. Samson est un héros juif mû par la haine, qui passe son temps à tuer des Philistins, c’est-à-dire des non-croyants, non circoncis, bref, des ennemis d’Israël. Pour info, les Philistins étaient installés sur la côte de Canaan avant les juifs. Ils ont été délogés. Toute ressemblance...
C’était un peuple de commerçants et de marins qui mangeaient du porc et aussi du chien, d’où toutes ces allusions négatives, voire haineuses, dans la Bible, puis le Talmud. Samson finit par se faire « exploser », tel un terroriste (qu’il est), au milieu de milliers de Philistins. Son sacrifice est loué par les générations d’extrémistes juifs. Tout n’est que haine et vengeance, bien dans le style de Yahvé.
Cet extrait est tiré d’un film intitulé Pour un seul de mes deux yeux, réalisé par Avi Mograbi en 2005. On vous laisse découvrir, à 1’14’52, la chanson bourrée de haine reprise, en version rock local, par les jeunes excités présents. Kahana est vivant se reporte au rabbin extrémiste ultraraciste Meir Kahane. Un bel exemple de haine rabique pour la jeunesse.
Wikipédia a fait le portrait de Martin David Kahane, qui a quand même – malgré ou grâce à sa haine – été élu député. À côté de lui, Meyer Habib est un enfant de chœur, presque un ange.
Meir David HaKohen Kahane, (en hébreu : מאיר דוד כהנא), né Martin David Kahane (né à Brooklyn, New York le 1er août 1932 – assassiné à Manhattan, New York le 5 novembre 1990), est un rabbin et homme politique israélo-américain, prônant une ligne nationaliste favorable au Grand Israël et au transfert de tous les Palestiniens des territoires occupés, et incluant les Arabes vivant en Israël, hors de ce pays. Fondateur de l’organisation Jewish Defense League (JDL) aux États-Unis puis de Kach, un parti politique israélien d’extrême droite, il devint député à la Knesset lors des élections de 1984. Il est exclu du parlement après que Kach a été déclaré comme un parti raciste par le gouvernement israélien. Le Kach a été interdit en Israël.
En revanche, la Ligue de défense juive n’est toujours pas interdite en France, où elle dispose d’un soutien non officiel du ministère de l’Intérieur, et ses entrées dans une mairie parisienne. Ses effectifs sont squelettiques, mais suffisants pour troubler une petite soirée propalestiniennne entre personnes pacifiques, comme ici en 2011 :
Curieusement, le renseignement israélien a établi que « les groupes d’extrême droite évoluent désormais “comme des cellules terroristes organisées”, qui ciblent des militants pacifistes israéliens et des Palestiniens, ou incendient des mosquées » (Nouvel Obs).
Ils incendient aussi des églises, en Israël et ailleurs. Le racisme anti-arabe sous prétexte d’encerclement de 9 millions d’habitants par 180 millions d’Arabes (100 en Égypte, 40 en Irak, 17 en Syrie, 10 en Jordanie, et 7 au Liban, sans oublier environ 5 millions de Palestiniens et 2 millions d’Arabes israéliens) est donc une politique d’État, qui se retrouve même dans la loi. Régulièrement, des extrémistes juifs s’attaquent à des civils arabes, ce qui fait un peu désordre dans la vitrine de la « seule démocratie du Moyen-Orient », comme disent les sionistes et les médias qui leur sont inféodés.
Pas besoin d’en mettre des tonnes, tout le monde aura compris que la rhétorique de « haine » utilisée en Occident, et particulièrement en France, n’est que le cache-sexe de la politique de haine nationale officielle prônée par les dirigeants de l’État hébreu. L’inversion accusatoire, même assénée en permanence sur notre sol, prend de moins en moins. On rappelle, à toutes fins utiles, que les juges des procès de Moscou ont tous ou presque fini dans la géhenne de la Loubianka. En général, l’Histoire nous apprend que celui qui vit par la dénonciation finit dénoncé.