La famine qui a tué des millions de paysans en URSS et principalement en Ukraine au début des années 1930 ne peut pas être qualifié de génocide et ne doit pas être politiquement instrumentalisée, a estimé la chambre basse du Parlement russe dans une résolution adoptée mercredi.
L’écrivain et ex-dissident de l’époque soviétique Alexandre Soljenitsyne, 89 ans, a apporté son soutien à cette position, jugeant dans le quotidien "Izvestia" que les appels ukrainiens à la reconnaissance d’un génocide relevaient d’"une folle fable" qui ne pouvait tromper que l’Occident.
Le texte répond aux revendications de l’Ukraine, qui accuse l’ex-URSS d’avoir sciemment provoqué la famine sur son territoire en 1932-33. La douma a voté la résolution par 370 voix contre 56, alors qu’au même moment l’OTAN se réunissait à Bucarest pour éventuellement proposer à l’Ukraine de rejoindre l’Alliance. or Moscou n’accepte pas l’élargissement à l’Est de l’OTAN, qui se rapproche ainsi de ses frontières.
Certains historiens estiment que la famine n’a été que la conséquences des politiques officielles de Joseph Staline pour éradiquer la propriété terrienne privée. L’Ukraine, considérée comme "le grenier à blé" du pays, a le plus souffert.
Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko tente d’obtenir auprès de la communauté internationale la reconnaissance de la famine en tant que génocide. Mais pour le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par l’agence de presse ITAR-Tass, cette volonté de reconnaissance du caractère génocidaire est "une affaire politique visant les intérêts russes".
Selon M. Iouchtchenko, jusqu’à dix millions d’Ukrainiens sont morts de faim en 1932-33, mais l’historien ukrainien respecté Stanislav Koultchitsky, suggère un nombre plus proche des 3,5 millions de morts.
Source : inconnue
L’écrivain et ex-dissident de l’époque soviétique Alexandre Soljenitsyne, 89 ans, a apporté son soutien à cette position, jugeant dans le quotidien "Izvestia" que les appels ukrainiens à la reconnaissance d’un génocide relevaient d’"une folle fable" qui ne pouvait tromper que l’Occident.
Le texte répond aux revendications de l’Ukraine, qui accuse l’ex-URSS d’avoir sciemment provoqué la famine sur son territoire en 1932-33. La douma a voté la résolution par 370 voix contre 56, alors qu’au même moment l’OTAN se réunissait à Bucarest pour éventuellement proposer à l’Ukraine de rejoindre l’Alliance. or Moscou n’accepte pas l’élargissement à l’Est de l’OTAN, qui se rapproche ainsi de ses frontières.
Certains historiens estiment que la famine n’a été que la conséquences des politiques officielles de Joseph Staline pour éradiquer la propriété terrienne privée. L’Ukraine, considérée comme "le grenier à blé" du pays, a le plus souffert.
Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko tente d’obtenir auprès de la communauté internationale la reconnaissance de la famine en tant que génocide. Mais pour le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par l’agence de presse ITAR-Tass, cette volonté de reconnaissance du caractère génocidaire est "une affaire politique visant les intérêts russes".
Selon M. Iouchtchenko, jusqu’à dix millions d’Ukrainiens sont morts de faim en 1932-33, mais l’historien ukrainien respecté Stanislav Koultchitsky, suggère un nombre plus proche des 3,5 millions de morts.
Source : inconnue