La Corée du Sud et les États-Unis ont lancé lundi l’exercice militaire conjoint baptisé "Ulchi Freedom Guardian", qui vise à défendre la Corée du Sud contre d’éventuelles menaces à sa sécurité émanant de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
L’exercice de simulation, qui se déroulera jusqu’au 29 août, mobilisera quelque 50 000 militaires sud-coréens et 30 000 américains, dont 3 000 soldats américains basés à l’étranger.
La manœuvre de cette année introduit pour la première fois une "stratégie de dissuasion adaptée" présentée en octobre 2013 pour répondre à d’éventuelles menaces d’armes de destruction massive (ADM) et d’armées nucléaires de la part de Pyongyang.
L’armée sud-coréenne a affirmé que l’exercice, de nature défensive, est organisé chaque année, mais la RPDC a qualifié la manoeuvre de répétition pour une invasion du Nord.
Dimanche, l’état-major de l’armée populaire coréenne de la RPDC a annoncé son intention de lancer des attaques préventives à tout moment contre l’exercice militaire conjoint, qualifiant la manoeuvre de "répétition pour une guerre nucléaire".