Alors que l’Allemagne est en pleine campagne éléctorale pour l’élection des 598 députés fédéraux du Bundestag, les révélations sur le zèle écologiste pour l’admission de la pédocriminalité dans la société allemande se multiplient.
Ainsi, le principal porte-parole des Verts Allemands, Jürgen Trittin (photo ci-dessus, à gauche de Cohn-Bendit), est accusé d’avoir fait la promotion de la dépénalisation des rapports sexuels entre adultes et enfants.
Dans un article publié par le quotidien en ligne Tageszeitung, les politologues Franz Walter et Stephan Klecha ont consacré un article à Jürgen Trittin où l’on apprend qu’en 1981, ce dernier, alors étudiant et candidat au poste de conseiller municipal de Göttingen, fut l’un des cinq signataires du programme de la liste « Inititiatives alternatives et vertes » qui proposait la « dépénalisation des actes sexuels entre enfants et adultes s’il n’y a pas eu de violence ou de menace de violence ».
Jürgen Trittin a reconnu les faits :
« Il y eut dans les premiers temps du parti des revendications qui étaient mauvaises, et je n’ai pas suffisamment agi contre elles. Ce sont des erreurs que j’ai faites et je les regrette. À l’époque, cela était considéré comme des prises de position libertaires, mais elles allaient trop loin. »
Le Frankfurter Allgemeine Zeitung a également publié un article sur ce sujet et estime que « les Verts ont créé une idéologie qui favorise l’abus d’enfants ». Daniel Cohn-Bendit y est dénoncé comme l’« idéologue en chef officieux des Verts », et « le porte-drapeau le plus éminent des pédophiles ».
Cette banalisation du passage à l’acte pédocriminel fut aussi l’apanage de l’ancienne organisation de jeunesse du FDP (le Parti libéral-démocrate), qui prônait lors de son congrès fédéral en mars 1980 :
« Pas de répression de la sexualité libre et consentie. Les paragraphes 173 (inceste), 174 (sexualité avec abus de faiblesse), 175 (âge de protection particulier pour les homosexuels masculins), 176 (sexualité avec les enfants) sont à rayer. »
Ces révélations en cascade depuis avril 2013, sont en partie responsables de la baisse des intentions de vote pour les écologistes allemands, qui sont passées de 15 % à 9 %.
Contrairement à ses collègues Verts allemands, qui reconnaissent leurs erreurs, il semble que de ce côté-ci du Rhin, « Dany le louche » ne se sente aucune responsabilité dans aucune affaire, une attitude qu’il partage avec l’ensemble de ses complices « républicains », une insouciance soigneusement préservée par la plupart des médias.
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