L’ex-Femen tunisienne, Amina Sboui, a été placée en garde à vue mardi pour "dénonciation de délit imaginaire". La jeune femme avait assuré début juillet avoir été agressée par "cinq islamistes" en plein Paris qui lui auraient, selon ses dires, rasé les cheveux et les sourcils.
La plainte pour agression déposée par l’ancienne Femen tunisienne, Amina Sboui, début juillet, l’a conduite en garde à vue. Des sources concordantes, citées par l’AFP, précise qu’elle est entendue pour « dénonciation d’un délit imaginaire ». « Les policiers semblent avoir des doutes sur la scène qu’elle a décrite car celle-ci n’a pas été filmée », a déclaré à l’AFP son avocat Me Martin Pradel, confirmant une information de 20 Minutes.
L’ex-membre de l’association féministe avait porté plainte le 7 juillet dernier, affirmant avoir été agressée la veille à Paris par cinq « islamistes » qui, selon ses dires, lui auraient rasé les cheveux et les sourcils. La militante avait affirmé avoir été tirée du métro parisien, au petit matin, par un homme qui l’avait ensuite conduite dans la rue, près de la place de Clichy. Là, un petit groupe « d’islamistes » l’avait insultée et avait menacé de la violer tout en commençant à la raser avant de la lâcher, avait-elle raconté.