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L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

La note du Cnesco a le mérite de la clarté : elle affirme, chiffres en main, "que les résultats scolaires des élèves issus de l’immigration se sont dégradés durant la dernière décennie et que l’écart de performance entre les jeunes autochtones et les immigrés de la seconde génération est supérieur, en France, à celui observé dans les autres pays de l’OCDE" - à ceci près que les élèves issus de l’immigration asiatique ont les mêmes résultats que les "Français de souche".

Les Maghrébins-Africains seraient-ils plus bêtes ? Voilà qui ne va pas arranger, à Alger, les relations déjà tendues entre autochtones et travailleurs chinois.

Trêve de plaisanterie : le problème n’est pas ethnique. L’étude du Cnesco note par ailleurs que "les filles issues de l’immigration réussissent mieux que leurs alter ego garçons" : cela ne tient donc ni aux origines ni au milieu familial - en tout cas, pas de façon uniforme.

Sauvons les garçons !

L’étude du Cnesco confirme de façon éclatante les travaux de Jean-Louis Auduc, que les lecteurs attentifs de ces chroniques connaissent pour son inlassable travail en faveur de la laïcité. Il est par ailleurs un lanceur d’alerte - malheureusement trop peu écouté - sur la relégation des garçons dans le système éducatif : je lui ai déjà donné l’occasion d’en parler.

Il y a six ans, il faisait paraître Sauvons les garçons (Descartes & Cie, 2009), dans lequel il assénait quelques chiffres éloquents : sur les 150 000 jeunes sortant sans aucune qualification du système éducatif, plus de 100 000 sont des garçons. Une excellente émission de Louise Tourret, l’année dernière, à laquelle Auduc participait, enfonçait le clou :

« "Dès l’école primaire, note la journaliste, les garçons manifestent un retard dans l’acquisition de la lecture et de l’écriture et engorgent les structures pour élèves en difficulté ou coupables de comportements violents. La fracture sexuée est souvent plus signifiante que la fracture sociale dans l’analyse des parcours scolaires. Les études traditionnelles, développées en termes d’inégalités économiques et culturelles, doivent évoluer pour faire une place à cette réalité dérangeante. L’échec scolaire a un sexe." »

Allons bon ! On nous a tellement dit, ces dernières années, que les discriminations jouaient contre les filles, que l’on en reste ébahi : serait-il possible que les garçons soient les grands oubliés des divers programmes ? On traque les stéréotypes sexistes jusque dans les livres de maths, alors qu’en fait, c’est dans l’autre sens qu’il faudrait agir : l’école est faite par des femmes, pour les filles ! C’est du moins ainsi que le voient les garçons.

Lire la suite de l’article sur lepoint.fr

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36 Commentaires

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  • #1134714
    Le 6 mars 2015 à 14:51 par zézé
    L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

    En Israel les femmes juives gagnent 14% de moins que leurs maris, les femmes arabes gagnent 6% de plus que leurs maris (source : Europe-Israel) . Au collège et au lycée, en France, les filles du Maghreb sont souvent beaucoup plus intelligentes et sérieuses que leurs frères .

     

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    • #1134967
      Le Mars 2015 à 22:59 par la pythie
      L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

      Les filles du Maghreb ne sont pas plus intelligentes que les garçons, simplement plus matures ! je les fréquente depuis toujours et, à ce jour, je n’ai jamais croisé une Marocaine ou une Algérienne avec un QI de 150...

       
    • #1135165
      Le Mars 2015 à 11:59 par Léa
      L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

      @ la pythie

      Tu leur as fais passer des tests de Qi à ces maghrébines que tu as croisées ?

      De toute manière il faudrait déjà se mettre d’accord sur ce qu’est vraiment l’intelligence. On peut très bien avoir un QI élevé et passer pour un inadapté en société. L’intelligence c’est un tout, une façon d’être en ce monde qui rend capable de s’adapter, d’apprendre, se remettre en question, se renouveler... un individu borné et stupide n’en est pas capable.

      Chacun aura sa définition de l’intelligence, ce sont des débats sans fin...

       
    • #1135240
      Le Mars 2015 à 14:02 par la pythie
      L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

      à Léa...

      Je voulais dire par là que je n’ai jamais été époustouflé par les Maghrébines que j’ai croisées ! Certes, elles avaient fait des études, étaient assidues dans les études et au boulot, mais ne se montraient guère plus créatives que les mecs -alors que d’après la propagande officielle, elles auraient dû faire reverdir les déserts, changer le plomb, ressusciter les morts... et autres fariboles ! Mais ça, c’est dans les rêves : dans les domaines sérieux, là où la plus value du Capital est la plus élevée , on retrouve des Hommes aux postes clés - je pense ici à la Chimie, en Allemagne...

       
  • #1134723
    Le 6 mars 2015 à 15:16 par richy
    L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

    on y lit
    " L’école joue un rôle émancipateur pour les jeunes filles.
    Elles sont reconnues à l’école en tant que personnes à égalité avec les garçons, ce qui n’est pas toujours le cas dans le milieu familial, d’où leur investissement dans cet espace de liberté.
    - L’image du père est absente ou s’est dévalorisée, compte tenu de leur situation fréquente de chômage, aux yeux des garçons qui, de plus, "petits rois" dans le milieu familial, se voient à l’école non reconnus dans leur posture dominante.
    Ces garçons humiliés se replient sur le contrôle du quartier... Contrôler le quartier, c’est d’abord contrôler les femmes et les enfants, deux composantes décisives de la reproduction de l’ordre social. "

     

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    • #1135113
      Le Mars 2015 à 10:15 par Laura
      L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

      Belle analyse.

      L’école n’est pas discriminatoire pour les garçons, c’est un raccourci très simpliste des choses.

      Effectivement, les garçons étant élevés comme des petits rois à la maison, les parents les contrôlant également moins sévèrement que les petites filles.
      Il n’est pas étonnant que les filles s’investissent dans l’école. Et les garçons dans l’espace public.

       
    • #1136706
      Le Mars 2015 à 22:23 par kasiar
      L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

      @Laura

      Qu’en savez-vous que les garçons ne sont pas défavorisés par le système éducatif ? Admettons d’ailleurs ! Mais alors pourquoi les associations nous bassinent avec le fait que les filles seraient défavorisées en mathématiques ? Là aussi je peux affirmer de façon péremptoire comme toi que celà est faux. Mais la réalité nous n’en savons rien, uniquement la vision plus ou moins faussé que nous en avons.

      On pourrait aussi vous rétorquer qu’on fait passer les caprices des filles traitées comme des princesses et on les pousse à devenir sage et studieuse pour prouver que les filles sont "plus" intelligentes que les garçons.
      Que l’éducation composé majoritairement de personnel féminin favorise les filles dans l’éducation ...
      J’en ai encore des "pépites" comme celle-là. Soyons sérieux et soyons savant.
      Ce qui me fait rire c’est que vous êtes loin d’être la première femme que je rappelle à la rigueur

       
  • #1134728
    Le 6 mars 2015 à 15:23 par franceliberte@free.fr
    L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

    Analyse complètement fausse : l’échec n’a pas pour origine l’origines ethniques des gens mais les ghettos dans lesquels la plupart sont nés et dans lesquels leurs parent ont été "incarcéré"
    J’en connais des dizaines qui ont grandi et fréquenté les grandes et prestigieuses écoles à Paris et dont les résultats sont meilleurs que ceux de français de souche.
    Encore de la politique politicienne pour mieux diviser et faire monter la haine qui est déja palpable chez certains.

    L’echec à pour cause la misère et non l’origine des gens

     

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    • #1134877
      Le Mars 2015 à 19:46 par Zorgl
      L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

      Ton explication, ça fait 30 ans qu’on nous la sort. Franchement, t’avais pas besoin de l’écrire sur le site.

       
    • #1134885
      Le Mars 2015 à 20:10 par SPQR
      L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

      C’est faux, et de la même manière, la misère ne mène pas à la délinquance, tout cela a été prouvé par le fait que les milieux ruraux sont bien plus démunis que les zones péri-urbaines (type 93,94,95)

      D’autant plus que l’étude montre bien que les soeurs de ceux que tu défends n’ont aucun mal, elles, à prendre les premières places des classements des collèges/lycées.

      Paternalisme quand tu nous tiens, ces jeunes, pour la grande majorité, ne se voient tout simplement pas évoluer dans cette société à l’image de leurs soeurs/camarades de sexe féminin, et c’est assez compréhensible en certains points.

       
    • #1134914
      Le Mars 2015 à 20:51 par Titus
      L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

      l’échec n’a pas pour origine l’origines ethniques des gens mais les ghettos dans lesquels la plupart sont nés et dans lesquels leurs parent ont été "incarcéré"




      C’est faux, car les Asiatiques issus de ces mêmes ghettos s’en sortent mieux que les Maghrébins et les Noirs.

       
    • #1134929
      Le Mars 2015 à 21:22 par le corbeau
      L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

      L’origine n’est ni ethnique et encore moins d’ordre économique relatif au niveau de richesse même si avoir des moyens peut-être un petit plus pour se payer un professeur d’anglais pour ses leçons par exemple .
      Les origines sont plus subtiles, pour réussir dans les études il faut déjà aimer lire les livres et jouer avec les chiffres tout en comprenant l’importance des études , ce que les parents ne connaissent pas car issus des classes ouvrières et prolétaires .
      Ces jeunes ignorent à quelle point la vie est dure , c’est après qu’ils regrettent les études et qu’ils se rendent compte que Booba leur a raconté n’importe quoi . Youtube et Pierre bellanger les ont eus et c’est désormais trop tard, sans diplôme tu vides les poubelle ou tu remplis les prisons .

       
    • #1135018
      Le Mars 2015 à 01:50 par ras
      L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

      @titus

      les asiatiques ne vivent pas au même endroit que les maghrébin et afro descendants

       
    • #1135053
      Le Mars 2015 à 06:24 par Idriss
      L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

      SPQR Le lien entre pauvreté et délinquance n’est pas systématique en effet puisqu’un enfant bourgeois peut être un véritable diablotin tandis qu’un enfant sans le sou peut être très honnête lui.
      Cependant il y a un lien entre pauvreté et certaines délinquances (souvent plus visibles pour le citoyen lambda) à hauteur du besoin de s’élever socialement (et aussi de l’environnement familial lié au culturel d’origine - les enfants asiatiques ont généralement des fratries moindre à élever).
      Dans les campagnes plus pauvres il y a aussi beaucoup de délinquance liée à la drogue. De plus la disparité ville/campagne n’est pas la même. En campagne tu peux trouver à pas t’ennuyer avec quelques bout de ficelles. dans un hall d’immeuble tu fais pas une cabane en bois.

       
  • #1134770
    Le 6 mars 2015 à 16:34 par Et oui, outre les (enfants d’) immigrés, ce sont toujours les garçons qui (...)
    L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

    L’Agence Info Libre était allée interviewer Jean-Louis Auduc il y a bientôt un an :

    " Poursuivant nos recherches sur ce que l’on entend par "la théorie du genre", l’équipe de l’Agence Info Libre a rencontré Jean-Louis Auduc, ancien directeur de l ’IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres) qui a travaillé sur le décrochage scolaire. Historien et auteur de nombreux ouvrages dont "Sauvons les garçons", il nous explique que sa première surprise fut de constater qu’en France, les statistiques sur l’éducation nationale étaient asexuées.

    Il observera alors que ce sont les garçons qui manifestent les plus grandes difficultés dans l’actuel système éducatif, dont la méthode mixte de lecture, dite semi-globale, semblerait exacerber ces différences garçons-filles. Fer de lance de l’"abcd de l’égalité" défendu par Najat Vallaud-Belkacem, ces données mettent à mal l’idée communément admise que le système éducatif des sociétés dites patriarcales, favoriserait davantage les garçons.

    Après un tour d’horizon sur l’analyse de ces nouvelles statistiques et des solutions proposées pour réduire ces écarts significatifs, nous essayerons de comprendre avec Jean-Louis Auduc, l’origine philosophique de cette indifférenciation des sexes. "

    https://www.youtube.com/watch?v=I8T...

     

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  • #1134785
    Le 6 mars 2015 à 17:01 par Vox Populi
    L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

    Manque de bol envers les chances pour la France.

     

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  • #1134854
    Le 6 mars 2015 à 19:02 par Gerard John Schaefer
    L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

    Pas d’accord avec cet article.
    Voir le monde à travers des discriminations, c’est ne rien comprendre.

    Y’a de tout dans ce monde, et la vie est faite de choix, les bons, les mauvais.
    Qu’il y ait une différence fondamentale fille/garçon, oui, merci.

    Ce qui m’intéresse,c’est l’exception...

     

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  • #1135051
    Le 7 mars 2015 à 06:08 par Idriss
    L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

    Toute ma vie j’ai eu horreur de la lecture. Résultats scolaires entre insuffisant et très insuffisant.
    J’ai commencé à aimer la lecture et donc accroître mon niveau de conscience ainsi que mon intelligence critique que lorsque par hasard un jour je suis passé par Kontre Kulture où j’ai depuis dévoré un certain pourcentage d’ouvrages.

    Delà à dire que mes mauvais résultats scolaires ont été proportionnels à mon impression de foutage de gueule faite à mon intelligence de la part de l’école ripoublicaine dès mon plus jeune âge, il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas.

     

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    • #1135199
      Le Mars 2015 à 13:02 par Féthi
      L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

      @Idriss Salut camarade...pour abonder dans ton sens,par chez-moi le constat était assez simple : les plus en difficulté à l’école primaire étaient ceux parmi nous qui avaient leurs deux parents qui parlaient Arabe à la maison,ils partaient donc avec un handicap évident par-rapport aux autres gosses chez lesquels ça parlait Français et ça n’avait rien à voir avec leurs capacités cérébrales...l’antidote à cette situation était évidemment la lecture,certains ont fait des progrès spectaculaires grâce à elle et ont comblé leur retard (j’avais des copains plus vieux qui accusaient deux ou trois ans de retard dès le CE2 et qui se sont retrouvés dans ma classe,certains qui se sont pris en main-on peut pas tous devenir ingénieurs non plus-ont pu passer des concours plus tard et faire leur vie assez tranquillement)...bien à toi et bonnes lectures alors,tu as bien raison de te plonger dedans (il faut que tu travailles la dissertation,c’est la discipline reine en Français,c’est pas de moi,ce sont les paroles d’un professeur de littérature étranger que j’ai croisé)...Féthi

       
  • #1135161
    Le 7 mars 2015 à 11:50 par goran
    L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

    Dans mon lycée, le discours féministe est omniprésent et inspire les choix de textes (en langues vivantes et bien sûr en Français) des collègues ; sans oublier les choix de livres et de revues des documentalistes (là aussi, que des femmes !) - C’est très gnan-gnan et ultra-bien pensant, avec actuellement une petite touche d’anti-islamisme qui donne l’impression à toutes ces gonzesses d’avoir beaucoup de courage ! - D’après moi il faudrait un peu plus d’activité physique et sportive, bien fatigante, course à pied, vélo, boxe, lutte... au lieu de quoi la nouvelle génération des profs dEPS proposent du base-ball et du lancer de "vortex" -

     

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  • #1135393
    Le 7 mars 2015 à 19:23 par JP
    L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

    Un des plus grand chercheur et scientifique du 20e siècle, James Watson, avait peut être un élément de réponse dans ses travaux.

     

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  • #1135482
    Le 7 mars 2015 à 21:45 par ginue
    L’échec scolaire chez les enfants d’immigrés

    C’est bien connu, les petits maghrébins et sud sahariens sont élevés comme des "petits rois" qui peuvent insulter leur maman en attendant de se faire servir la chorba (ou le mafé), et cracher sur leur papa qui ne leur file pas assez d’argent de poche....

    La petite maghrébine ou sud saharienne est, quant à elle, opprimée par ses parents. Dès son plus jeune âge, on l’attache à un radiateur après l’école, pour ne pas qu’elle traîne dehors.

    Par contre,les petits français de souche sont bien mieux éduqués.Ils mangent proprement, disent toujours merci aux professeurs et font toujours leurs devoirs.

    Les chinois, je dis bien chinois, je m’abstiendrai de trop en dire....Je n’ai jamais vu un seul fils d’immigrés chinois travailler en dehors d’une entreprise familiale ! ça doit exister, surement, mais il n’y en a pas des masses.

    Je suis assez navré par la médiocrité des commentaires aussi bien sur ce site que sur le site du point. quant à l’article en lui même , n’en parlons pas !

    Et pour finir, je note que les français sont bien contents quand fatima vient faire le ménage ou quand mamadou vient vider les poubelles. Bizarrement , à ce niveau là, personne ne se plaint de l’éducation afromusulmane....

     

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