Après l’agression d’un garçon de huit ans qui portait une kippa à Sarcelles, le député Nouvelle Gauche et ancien maire de Sarcelles François Pupponi réclame que les agressions de ce type soient considérées « a priori » comme étant antisémites.
Alors que le Premier ministre a reconnu qu’il existait « une nouvelle forme d’antisémitisme violente et brutale qu’il fallait combattre », le député et ancien maire de Sarcelles, François Pupponi, propose une « présomption d’antisémitisme ».
« Il faut faire évoluer la loi pour que, lorsque quelqu’un dont on sait qu’il est membre d’une communauté religieuse est victime d’une agression, on considère a priori que c’est un acte anti-religieux », a-t-il expliqué. « Et donc qu’il y ait une espèce de présomption d’acte anti-religieux, antisémite dans le cas présent. »
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« Il faut que ça change, que l’État l’entende et sur-réagisse par rapport à un phénomène qui est extrêmement grave. »