Encore un article biaisé de mondialisation.caca, à l’anticolonialisme irrationnel et suintant la mauvaise foi.
La raison pour laquelle la France cherche à intervenir aujourd’hui en Syrie, et n’est pas intervenue en Irak en 2003, n’a rien à voir avec une politique néocoloniale essentialisée (la France rduite au colonialisme) qui serait poursuivie envers et contre tout, à rebours de l’histoire et alors même que l’influence française est, selon toutes les données objectives, en recul constant à la fois en Afrique et au Moyen-Orient : pertes de contrats commerciaux, suppression de bases, marginalisation diplomatique etc.
Loin de s’en réjouir, le petite coterie francophone des antisionistes belges, des altermondialistes canadiens et autres islamo-trotskistes sponsorisés, continue de nous pondre - invariablement - leurs laborieuses diatribes, au conformisme intellectuel sidérant, contre le méchant colonisateur.
Cet article ne mentionne jamais Israel et comporte deux misérables références aux Américains, comme si les Français dominaient encore la région ! C’est tout simple, en lisant, je revoyais la Légion dans le désert et le fantôme maudit du général Bugeaud en train de botter des culs d’autochtones (provoc pour provoc).
Curieuse complaisance qui illustre la connivence historique entre la mouvance trotskiste et le courant néoconservateur, dont M. Fida Dakroub reprend toutes les critiques à l’encontre du "colonisateur" qui avaient été formulées en 2003 par Mme Rice et M. Rumsfeld, lesquels prétendaient déjà, à l’époque, que la France refusait d’intervenir en Irak pour préserver ses intérêts de puissance coloniale et sa tutelle sur certains Etats. Encore aujourd’hui, un des buts obstinés de la diplomatie américaine est d’écarter la France de la région.
Je rappelle aussi que le veto français a principalement été motivé par une conversation téléphonique entre Bush et Chirac, durant laquelle le président américain a annoncé son intention d’aller combattre "Gog et Magog" en Irak.
Enfin cette analyse malhonnête ne tient pas compte des conséquences politiques du NON pour la France :
mise au pas diplomatique/retour dans l’OTAN
fermeture de bases militaires
campagne de french bashing d’une violence inouïe
purge atlanto-sioniste dans les médias, la haute-administration et les affaires étrangères (encel, lellouche, kouchner, sarko...)
Parler noir sur blanc de "France coloniale" et de "pillage" en 2013 est une escroquerie intellectuelle.
Répondre à ce message