Le Conseil national de l’Ordre des médecins envisage jeudi, pour la première fois en France, qu’un collège médical permette une « sédation terminale » pour des patients en fin de vie ayant émis des « requêtes persistantes, lucides et réitérées ».
Invoquant « un devoir d’humanité », l’Ordre souhaite dans un avis que ces cas d’« assistance à mourir » médicalisée soient réservés à des « situations exceptionnelles », comme certaines « agonies prolongées » ou des douleurs « incontrôlables », auxquelles la loi actuelle ne donne pas de réponse.
« Sur des requêtes persistantes, lucides et réitérées de la personne, atteinte d’une affection pour laquelle les soins curatifs sont devenus inopérants et les soins palliatifs instaurés, une décision médicale légitime doit être prise devant des situations cliniques exceptionnelles, sous réserve qu’elles soient identifiées comme telles, non pas par un seul praticien mais par une formation collégiale. »
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