L’OTAN considère désormais qu’une cyberattaque visant l’un des pays membres est une agression dirigée contre tous les autres. Certaines attaques pourraient même déclencher une réaction militaire de la part de l’Alliance.
Une attaque informatique visant l’un des États membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) pourra désormais être considérée comme une agression visant toutes les parties et entraîner potentiellement une réaction militaire, en vertu de l’article 5 du traité qui organise la défense collective de l’Amérique du Nord et de la plupart des pays européens.
L’information a été confirmée par Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire général de l’OTAN, alors que se tient actuellement le 24ème sommet de l’organisation à Newport (Pays de Galles). « À partir de maintenant, la cyberdéfense devient une mission essentielle de l’OTAN en matière de défense collective dans la mesure où les cyberattaques nuisent à nos sociétés autant que des attaques conventionnelles. »