L’Islande, dont un désaccord avec l’Union européenne pour des questions relatives à la pêche pourrait aboutir à des sanctions, a indiqué jeudi qu’elle envisageait de procéder au retrait de sa demande d’adhésion à l’Union européenne, rapporte l’agence de presse française AFP.
Selon le ministère islandais des Affaires étrangères, le conseil consultatif constitutionnel a estimé que le gouvernement n’était pas tenu de mener les négociations d’adhésion, initiées par un vote du Parlement datant de 2009.
L’Islande avait suspendu les pourparlers d’adhésion en janvier, dans la perspective de ses élections législatives qui se sont tenues en avril de cette année. C’est une coalition de centre-droit opposée à l’adhésion à l’Union européenne qui a remporté les élections, ce qui explique pourquoi les pourparlers n’ont jamais repris depuis.
Le nouveau gouvernement a promis d’organiser un référendum sur l’adhésion à l’Union européenne, mais certains de ses membres proposent de cesser dès à présent les négociations, alors que les sondages montrent que les Islandais ne sont pas favorables à l’adhésion du pays à l’Union européenne.
L’Islande est déjà membre de l’Espace Schengen, mais on avait anticipé qu’elle pourrait avoir quelques difficultés dans ses négociations avec l’Union européenne en raison d’un litige lié à la pêche. La Commission européenne lui reproche d’avoir augmenté ses quotas de pêche du maquereau. Cette semaine, l’Union européenne a interdit les importations de maquereaux et de harengs en provenance des îles Féroé, une province autonome qui dépend du Danemark, précisément pour cette raison, et l’Islande encourt les mêmes sanctions.