Les dirigeants de l’UE et le Premier ministre turc sont tombés d’accord, dimanche, sur un plan de coopération en matière migratoire, trois milliards d’euros d’aide européenne et une relance des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE.
Les dirigeants européens et la Turquie ont trouvé un terrain d’entente, dimanche 29 novembre, dans le cadre d’un vaste accord qui comprend à la fois un fonds de 3 milliards d’euros pour aider la Turquie à accueillir des réfugiés syriens, un « plan d’action commun » pour endiguer l’afflux de ces mêmes réfugiés et une reprise des négociations en vue d’une adhésion d’Ankara à l’Union européenne (UE).
« Nous avons accepté une relance du processus d’adhésion de la Turquie », a notamment déclaré le président du Conseil européen, Donald Tusk lors d’une conférence de presse organisée en présence du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et du Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu. Ce dernier a ajouté qu’auront lieu dorénavant chaque année deux sommets entre l’UE et Turquie.
Elle aussi présente à Bruxelles, la chancelière allemande, Angela Merkel a déclaré que l’accord annoncé dimanche permettrait de fournir 3 milliards d’euros d’aide en direction des réfugiés syriens installés en Turquie.
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Pendant ce temps-là, le président syrien Bachar el-Assad déclare que ses ennemis accentuent leur soutien aux « terroristes ».
Bachar el-Assad a affirmé dimanche que les États ennemis de son régime avaient accentué leurs livraisons d’armes et leur soutien financier aux « bandes terroristes » depuis le déclenchement d’une contre-offensive des forces régulières syriennes et de leurs alliés.
Cité par des médias publics syriens, Assad a déclaré à Ali Akbar Velayati, haut conseiller du guide suprême de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, que le soutien militaire apporté par l’Iran et la Russie à son régime avait conduit ces États ennemis, qu’il n’a pas identifiés, à « accentuer l’escalade et augmenter le financement et l’équipement des terroristes ».
Source : L’Orient Le Jour