Un document de la Direction générale de la sécurité extérieure prouve que l’État français était au courant des versements d’argent effectués par le cimentier Lafarge au groupe terroriste Daech.
[…] Selon ce document, classé « confidentiel défense », les services français étaient bel et bien au courant des agissements financiers du cimentier français. Installée sur le territoire syrien, la compagnie Lafarge avait pu poursuivre ses activités commerciales après 2014 malgré l’occupation d’une partie de la Syrie par l’État islamique. La note de la DGSE mentionne un « accord » trouvé entre l’entreprise française et le groupe terroriste. Mais c’est la date de cette note, le 26 août 2014, qui est le plus problématique pour le cimentier. Elle prouve que Lafarge avait conclu un accord avec Daech avant que son usine ne soit occupée par les terroristes. Un accord payant, précise la note. […]
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