Le gouvernement prévoit aussi un plafond de dépenses de l’administration de 118.565 millions d’euros, soit 4,7% de baisse par rapport à 2011, et réduira le budget des ministères de 12,5%.
Il a par ailleurs indiqué qu’il allait aider les régions, très endettées, à payer les factures en souffrance. "Il s’agit d’un prêt syndiqué qui pourra atteindre 35 milliards d’euros, sur dix ans", a expliqué Mme Santamaria.
Détaillant un contexte économique européen morose, M. de Guindos a ajouté que cet avenir sombre aurait "un impact sur l’emploi" avec un taux de chômage moyen de 24,3% en 2012, qui va frapper 630.000 personnes. "C’est une très mauvaise année économique", a-t-il ajouté.
Le nombre de chômeurs en Espagne a dépassé la barre des 5 millions fin 2011, avec un taux de 22,85%, le plus élevé parmi les pays industrialisés, selon l’Institut national de la statistique. Il était de 23,3% à fin janvier, selon Eurostat.
L’Espagne, qui souffre de la crise depuis l’éclatement de la bulle immobilière en 2008, a annoncé depuis décembre des coupes budgétaires de 8,9 milliards d’euros, des hausses d’impôts pour 6,3 milliards et un plan anti-fraude fiscale dont il espère récupérer près de 8,2 milliards.
Mariano Rajoy a réaffirmé que d’autres ajustements devaient suivre après la présentation le 30 mars du budget pour 2012.