En visite à Bruxelles, la Première ministre d’Ecosse Nicola Sturgeon a déclaré mardi considérer sans l’ombre d’un doute que l’appartenance à l’Union europenne (UE) est dans le plus grand intérêt de l’Écosse.
Mme Sturgeon a fait ces remarques au European Policy Center, et a souligné que le référendum promis par le Premier ministre britannique David Cameron en vertu duquel les Britanniques devront décider si la Grande-Bretagne doit ou non se retirer de l’UE d’ici à 2017 "n’est pas souhaitable".
Elle a ajouté que l’engagement de l’Écosse en faveur de l’UE repose sur sa prise de conscience des avantages pratiques qu’elle procurera.
Mme Sturgeon a indiqué qu’il existe de nombreux domaines - qu’il s’agisse du changement climatique, de la sécurité énergétique ou du commerce international - dans lesquels les décisions prises par l’UE seront plus efficaces que celles que prennent, individuellement, les 28 pays.
Elle a affirmé que l’UE avait apporté aux travailleurs d’Écosse et du continent européen d’importantes protections sociales. Le marché commun est vital pour les emplois et les entreprises en Écosse, car l’UE constitue un marché pour près de la moitié des exportations internationales de l’Écosse et selon certaines estimations, ces exportations soutiennent plus de 300 000 emplois.