Il faut lire l’article de Libé (après notre intro) en entier, avec la tentative d’intimidation et d’antisémitisation de l’association par une minorité de membres, qui font plus dans le prosélytisme israéliste qu’homosexuel.
Au-delà de cette déchirure que connaît toute la gauche, mais qui est aussi une révolte contre la mainmise israéliste sur les mouvements de gauche – on a vu le résultat au PS, devenu un parti croupion de s’être aligné (entre autres) sur la politique israélienne –, on comprend que le concept d’antisémitisme a servi à diviser, réduire, et enfin détruire la vraie gauche française.
Il y a eu la coupure gauche/droite, la coupure gauche/gauche entre la gauche sociale et la gauche sociétale, et maintenant, la coupure antisémite dans la gauche sociétale ! Tous les partis de gauche ont été expurgés de leurs éléments antisionistes (les écolos anti-impérialistes des années 70-80 ont quasiment tous été purgés), c’est-à-dire contre l’impérialisme israélien, et le résultat est une gauche en capilotade.
Il ne reste que LFI pour récupérer les anciens communistes droits dans leurs bottes, plus quelques socialistes cohérents. Mais le mal est fait : la gauche sociale ne peut plus arriver au pouvoir. C’est la Banque, soit la droite antinationale, qui se frotte les mains. Et la boucle est bouclée.
Celui qui vit par l’épée...
Act Up, qui faisait de l’agit-prop et des actions violentes dans les années sida (notamment la descente chez l’éditeur d’Alain Soral) a vécu sur la coupure homos/hétéros. Aujourd’hui, l’association communautaire gay est en train de crever d’une autre coupure.
Le déclencheur de l’action zap est le passage d’Érik Rémès, un homo SM qui a écrit un livre aux éditions Blanche sur le sexe homosexuel sans capote... Le plateau d’Ardisson sera lui aussi « zappé » par Act Up :
Depuis, les images des actions violentes maison ont été effacées, et la violence comme mode d’existence – carrément une « guérilla » contre les hétéros et les cathos... – n’est plus assumée par l’association.
Deuxième coup de grâce : la pandémie de sida, au regard de l’arnaque de la pandémie de covid, avec l’escroc Fauci à sa tête, a été débunkée de manière irréversible.
Ce virus étrange sorti de nulle part (avant le pangolin, on a eu droit au singe vert) a permis à Big Pharma, avec la complicité des gouvernants occidentaux, d’engranger des milliards pour la recherche d’un vaccin ou d’un traitement aussi miracle que bidon : aujourd’hui, les patients atteints de déficience immunitaire prennent des cocktails de vitamines, tout simplement...
La psychose « sida » était la première pierre d’un pouvoir sanitaire mondial qui sera incarné par l’OMS 40 ans plus tard.
Découvrons maintenant la guerre des communautarismes...
Depuis quelques mois, Act Up-Paris se déchire autour du conflit au Proche-Orient : des militants veulent soutenir publiquement les Palestiniens, quand d’autres membres, juifs, ne se sentent plus les bienvenus et dénoncent des « propos antisémites ».
Si cette crise est loin d’être la première dans l’organisation historique de lutte contre le sida, certains membres ou sympathisants d’Act Up-Paris interrogés par l’AFP (dix au total) décrivent une situation « éprouvante » et un collectif qui « ne va pas bien du tout ».
Le 16 mars, le conseil d’administration, composé de quatre bénévoles, a même publié un communiqué pour dénoncer des « manifestations d’antisémitisme » à Act Up-Paris. « Même dans les associations entre guillemets de “gauchos”, il y a quand même un fond d’antisémitisme qu’il faut dénoncer », assure à l’AFP un membre du CA sous couvert d’anonymat.
Communiqué du Conseil d’Administration d’Act Up-Paris. pic.twitter.com/7SGgniqVyf
— Act Up-Paris (@actupparis) March 16, 2024
Un des épisodes s’est déroulé le 6 novembre quand un militant propose une ébauche de texte de soutien aux Palestiniens, pris sous le feu des bombardements israéliens dans la bande de Gaza, un mois après les massacres du 7 Octobre en Israël perpétrés par le Hamas. « Nous ne sommes pas débarrassés de l’inutile culpabilité face au régime de Vichy », lit-on notamment dans ce document, consulté par l’AFP.
« Profondément heurtée »
Quand Eva Vocz, une femme juive de 31 ans et une des quatre salariés de l’association, ouvre ce courriel, « j’ai pleuré », témoigne-t-elle. Elle se dit « profondément heurtée » de lire des « propos antisémites » dans une association de « lutte contre les discriminations ». Ce brouillon ne sera ni débattu ni publié. Elle recueille ensuite le témoignage d’un activiste d’Act Up-Paris, cible de menaces de mort accompagnées de croix gammées à la porte de son appartement.
« L’antisémitisme frappe tout le monde. Nous ne laisserons pas faire », dénonce-t-elle sur les réseaux sociaux, sur le compte Act Up-Paris, dans un contexte de forte hausse du nombre d’actes antisémites en France. Mais certains militants, dont Françoise Gil, dénoncent une « instrumentalisation ». « Il n’est pas juif, ce n’était pas du tout un acte antisémite », affirme à l’AFP cette socio-anthropologue.
Lors d’une réunion le 5 février à laquelle Eva Vocz assiste en visio, plusieurs militants s’en prennent à elle et à sa publication. « La première chose à laquelle on devrait penser lorsqu’on voit une croix gammée à Act Up, c’est les déportés homosexuels », lance un militant, d’après le compte-rendu lu par l’AFP. Une autre assure que le Hamas est un « mouvement de libération ». Est également évoqué le militantisme d’Eva Vocz au sein du collectif de juifs de gauche Golem.
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