Les analyses de Mme Galacteros ne me paraissent pas d’un grand intérêt. Tout ce qu’elle dit de pertinent a le plus souvent déjà déjà été dit par d’autres avant elle.
En tout état de cause, il me semble qu’elle n’arrive pas à la cheville de Mme Bechet-Golovko ou de l’étonnante Katya Kopylova dont je recommande les analyses.

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Poutine maîtrise : après avoir mis en place son économie de guerre par l’experimenté logisticien Choïgou, il transforme cet immense champs de bataille en une sorte de preuve de conception permettant de valider les innovations technologiques en combinant la modernité pour l’économie de guerre, puis du civil.
Je pense que la Russie va nous regarder dans son rétroviseur nous éloigner, devenir tout petit, tout rabougri, rikiki.
Il faut voir la manière qu’à Poutine de se déplacer lors des cérémonies célébrant ses réélections : le mec est déterminé, il a son plan, il est dans l’action et n’a pas le temps à consacrer à des palabres.
Bref l’exact contraire de nos imposteurs de managers, les winners de la startup, impuissants du "Choose France" totalement dépassés, qui moulinent un discours sans rapport avec le réel, totalement déresponsabilisés, se renvoyant la patate chaude provocant crise sur crise : le cas Gabriel Attal est un énième bel exemple : son Master 2 obtenu grâce à l’intervention de sa maman, il fait 6 mois à l’EN puis est parachuté 1er ministre pour se mettre en scène derrière une botte de paille lors de la crise des agriculteurs. Actuellement, il s’invisibilise totalement à l’occasion de cette campagne électorale, ne souhaitant pas être associé au désastre qui arrive. D’ailleurs Macron lui fait le reproche de son manque d’intervention après avoir refilé le cadavre de Rennaisance à l’autre Hayer, exceptionnelle de médiocrité.
Le management par délégation (de déresponsabilition dans sa forme perverse) est un cancer en France, s’entourant d’une armée mexicaine de brèles comme cette Hayer ou encore Le Maire, ou Dupont Moretti à la justice ... constituant ce middle management de bons à rien, juste à faire des phrases : "le fléau des punaises de lit, c’est Poutine !" comme ça, dit en public à la télé : est-il possible d’imaginer la capacité délétère de ces parasites jour après jour dans ce pays ? C’est phénoménal.
Allez bonne déclaration fiscale 2024 ! C’est en ligne et pour la bonne cause !

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A 8 minutes 30, Rachid Achachi dit qu’actuellement il semble qu’un bon nombre d’habitants de Kharkov bien que russophones n’aiment plus les russes. L’intervenante dit que cela vient de 10 ans de propagande antirusse qui ont suivi le Maïdan. A mon avis ce n’est pas que cela. Je fréquente des gens très différents, et je connais des ukrainiens exclusivement russophones (car tout les ukrainiens sont russophones). Et bien nombreux de ceux qui ont fuit la région de Kharkov, et dont pas mal vivent en Espagne, sont devenus anti-russe traumatisés par les bombardements quotidiens qu’ils ont subi. Ce sont souvent des gens pas vraiment conscients de la manipulation du gouvernement ukrainien par les US et qui ont aussi été bombardés (mais là de façon indolore) par la propagande occidentale. Russophone exclusif en Ukraine ne veut pas obligatoirement dire pro russe. En Crimée la population se sent ethniquement russe et est russophone. Dans le Donbass beaucoup se sentent russe, d’autres russophones qui se sentaient ukrainiens sont devenus complètement anti Ukraine quand le gouvernement de Kiev les a bombardé quotidiennement. D’autres disent qu’ils se sentent soviétiques et pas ukrainiens. Pour faire simple les habitants de Crimée et du Donbass ne se sentent pas ukrainiens et veulent être russe. Mais à cause des ravages de la guerre c’est un sentiment beaucoup plus mitigé voir hostile à la Russie qui se développe du côté de Kharkov. A mon avis, pour la province de Kharkov les russes devraient se limiter à la conquête de la partie Est, sans conquérir la ville de Kharkov. Cela pour établir une frontière naturelle entre l’Ukraine et la Russie à l’Est du fleuve Donets, dans le prolongement nord de la limite entre le Donbass et l’Ukraine.

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Dommage que Bechet-Golovko confonde souverainisme avec étatisme.
Heureusement que Poutine fait la différence.

En plus, elle semble être contre le QR code qui est l’exemple typique de l’étatisme.

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vous trouvez pas qu’ils sont bons nos gars du Maroc ? Hindi, Achachi, ils font le boulot franchement.

Mme Bechet Golovo est à un niveau plus pertinent d’analyse que Mme Galacteros (qui fait un travail salutaire) pour une raison simple, elle vit à Moscou meme et a son réseau académique, elle voit la Russie au quotidien de l’interieur et a accès au média en langue russe.

vivement une conférence ER sur la Russie avec toutes ses personnes.

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 Cette dame dit une chose qui donne à réfléchir : je comprends qu’elle suggère, à mots couverts, que les Russes, dont la fibre nationaliste est mise à l’épreuve et qui ont laissé des hommes sur le champ de bataille, pardonneraient difficilement Vladimir Poutine de brader leur sacrifice, en le troquant contre de vulgaires pourparlers de paix.

 Le peuple russe ne souhaite pas une négociation diplomatique de la sortie de guerre, mais asséner une humiliation, par le triomphe militaire, à l’Ukraine et ses marionnettistes. Voilà pourquoi, si avisé soit-il, Poutine devra impérativement intégrer cette lecture de l’humeur populaire dans sa stratégie de dénouement du conflit. Sa méthode devra tenir compte des composantes d’orgueil et de revanchisme populaires : les familles russes ne comprendraient pas qu’enterrer les leurs, se solde par une poignée de mains bureaucratique. Attention donc à la psychologie des foules.

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