Fondateur de Jeune nation et de l’Œuvre française, mouvement ouvertement antisémite, Pierre Sidos était un admirateur de Pétain et de Franco.
Voilà un tweet dont Marine Le Pen, qui fait sa rentrée politique ce week-end, se serait bien passée. Ce samedi 5 septembre, Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, a tenu à rendre hommage à une personnalité bien connue des cercles d’extrême droite, Pierre Sidos, décédé vendredi à l’âge de 93 ans en Normandie.
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La mort de Pierre SIDOS concerne cette grande famille nationale et patriote que nous avons servie et guidée, à notre façon souvent différente. Et pourtant… Je salue sa mémoire.
— Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) September 5, 2020
Pierre Sidos nous a quitté ce 4 sept. La France perd un de ses meilleurs enfants et le nationalisme un de ses meilleurs soldats ! Tt au long de sa vie, son Honneur s'est appelé Fidélité : Fidélité à son nom et Fidélité à un ideal frappé de la Croix celtique !
Pierre Sidos ? Présent ! pic.twitter.com/kCCEofNEtn— YVAN BENEDETTI (@Yvan_Benedetti) September 5, 2020
Antisémite, négationniste et partisan de l’Algérie française, il avait accordé un entretien à la revue politique Charles en 2013. L’homme, fils du collaborationniste François Sidos, y raconte son enfance baignée dans le fascisme, jusqu’à imiter la geste mussolinienne. « Lorsque nous étions enfants, nous nous amusions à reconstituer la marche sur Rome dans l’escalier de la maison familiale », expliquait celui qui a fait son entrée au Parti franciste en 1943, un mouvement fasciste et collaborationniste dirigé par Marcel Bucard.
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Plus loin, il évoquait « le mythe de la Shoah » et le « tabou de l’Holocauste » avant d’assumer son antisémitisme.
« Qui ne l’est pas de nos jours ? Je ne le suis ni plus ni moins que Saint Louis. Saint Louis avait une hostilité religieuse mais lorsqu’une personne juive se convertissait, il en était le parrain. C’est ma position, elle n’est pas raciale. Si je venais au pouvoir, il n’y aurait pas de politique spécifique vis-à-vis des juifs. Je suis hostile à la double nationalité et hostile aux personnes qui font allégeance aux États-Unis ou à l’État d’Israël. C’est une position nationaliste, ni plus, ni moins. »
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