« Qu’ils dégagent tous » , « salopards », « échec du gouvernement »... Le vocabulaire utilisé samedi 23 mars lors du 3e Congrès, à Bordeaux (Gironde), du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon traduit une radicalisation provoquant de vifs débats avec le PS.
Durant ces assises qui s’achèvent dimanche, et qui ont été largement dirigées contre les « politiques d’austérité » du gouvernement et de l’Europe, les dirigeants du PG s’en sont en particulier pris au ministre de l’Economie Pierre Moscovici. Jean-Luc Mélenchon a même été accusé d’antisémitisme par certains socialistes. Retour sur cette polémique en trois actes.
Acte 1 : la charge du PG contre Moscovici
François Delapierre, secrétaire national, a dénoncé les « 17 salopards de l’Europe », faisant référence à l’attitude des 17 gouvernements de la zone euro à l’égard de Chypre. « Dans ces 17 salopards, il y a un Français, il a un nom, il a une adresse, il s’appelle Pierre Moscovici et il est membre du Parti socialiste », a-t-il dit vivement applaudi par les 800 délégués.
« Une très belle expression », dit en souriant aux journalistes Jean-Luc Mélenchon. Il a d’ailleurs qualifié le ministre de « petit intelligent qui a fait l’ENA » et qui « ne pense pas français, qui pense finance internationale ».
Acte 2 : « Un vocabulaire des années 30 », selon le PS
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La réponse de Jean-Luc Mélenchon à cette polémique :