Un homme de 23 ans a été relaxé vendredi à Montpellier après avoir écrit « Je suis Charlie, Coulibaly », sur un registre de doléances du commissariat de police de Frontignan (Hérault).
La cour a estimé que le délit « d’apologie directe et publique d’un acte de terrorisme n’était pas constitué », a précisé l’avocat du prévenu Me Virginie Delhaye-Carenco.
La procureure de la République, Nathalie Rocci-Planes, avait requis quatre mois prison avec placement sous mandat de dépôt à l’encontre de cet homme qui avec ses mots « a encouragé le terrorisme » et affiché sa solidarité, selon la magistrate. Le jeune homme en attente de purger une peine de 14 mois de prison pour divers délits avait accompagné trois amis qui voulaient déposer une plainte. Pendant qu’il attendait, il avait consulté le registre des doléances avant d’inscrire sur la dernière page : « Je suis Charlie, Coulibaly. »
L’homme avait été interpellé et placé en garde à vue. Devant les policiers, le jeune homme avait reconnu les faits, expliquant notamment qu’il était un admirateur de Dieudonné, a indiqué une source proche du dossier.