Rappelons, encore et toujours, que cette nouvelle maladie est tout de même assez peu dangereuse. Comme le soulignait récemment le professeur Raoult, malgré toutes les erreurs de gestion qui ont été commises, l’excès de mortalité en France est somme toute assez peu marqué.
Et si l’on effectuait un décompte des morts catalogués Covid alors que la cause est ailleurs, et de ceux que l’on a délibérément fait passer de l’autre côté à l’aide du rivotril, les choses seraient bien différentes. Et de plus, si dès le début les patients avaient été correctement soignés, et non délaissés jusqu’à ce que leur état empire dangereusement, alors la situation serait radicalement autre.
Aucune surmortalité chez les moins de 65 ans, voire chez les moins de 75 ans. Et l’on veut vacciner tout le monde à la va-vite, lors même, justement et sans remettre en question le dogme vaccinal, qu’un vaccin pour une maladie peu dangereuse se doit d’être d’être extrêmement sûr, afin que les risques ne soient pas plus importants que les bénéfices (nécessairement minces pour une maladie posant peu de problèmes au plus grand nombre).
Les vaccins Covid devraient être testés sur des enfants de six ans et « même sur des nouveau-nés et les femmes enceintes » au fur et à mesure de la généralisation des essais.
AstraZeneca, qui produit le vaccin d’Oxford, affirme qu’il étend les essais à des enfants de six ans seulement. Le Mail on Sunday révèle que son confrère Janssen, fabricant de vaccins, qui fait partie de Johnson and Johnson, envisage maintenant de procéder à des essais sur des nouveau-nés et même sur des femmes enceintes.
Le Royaume-Uni a commandé 30 millions de doses des vaccins Janssen et les livraisons devraient arriver au cours du second semestre de cette année si le vaccin est approuvé par les régulateurs.
Dans un premier temps, les essais seront étendus aux adolescents.
Si l’injection est efficace chez eux, elle sera progressivement testée sur des enfants de plus en plus jeunes.
Hanneke Schuitemaker, qui est à la tête de la découverte du vaccin viral chez Janssen, a déclaré que les discussions avaient commencé pour approuver les études sur les effets du vaccin sur les jeunes de 16 et 17 ans et qu’ensuite « nous irons plus loin jusqu’aux jeunes de 12 ans, mais même aux nouveau-nés à un certain moment si tout va bien ».
AstraZeneca a déclaré qu’un essai commencera ce mois-ci sur 300 volontaires âgés de 6 à 17 ans à Oxford, Londres, Southampton et Bristol.
Le professeur Andrew Pollard, chef du service de vaccination d’Oxford, a déclaré :
« Il est important d’établir la sécurité et la réponse immunitaire au vaccin chez les enfants et les jeunes, car certains enfants pourraient en bénéficier. »
Un vaccin homologué pour les enfants pourrait être disponible d’ici la fin de l’année.
Traduction d’un article du quotidien britannique Daily Mail