Le quotidien israélien Haaretz a révélé que le fils du président égyptien Jamal Moubarak entretient des relations exceptionnelles avec des hommes d’affaire israéliens.
Interrogé par le journal, l’un d’entre eux, ayant gardé l’anonymat, a affirmé : « Jamal Moubarak est l’un des hommes les plus intelligents et les plus compétents que j’ai connu, nous avons eu beaucoup de relations commerciales entre nous et je n’ai jamais eu de problème avec lui ; et nous sommes toujours en contact et entretenons encore des liens sociaux excellents ».
Par aileurs, le journal constate que Jamal ne fait jamais allusion à sa volonté de vouloir succéder à son père à la tête du pouvoir.
« Jamal Moubarak, 46 ans est toujours aussi réservé et garde le silence, voire ne fait aucune allusion à sa volonté de se porter candidat à la présidence, tout en rassemblant autour de lui les forces populaires, grâce aux secrétariats politiques du parti national au pouvoir, qu’il préside personnellement et grâce à l’association « Générations du futur » qu’il dirige » précise le journal israélien qui considère que le fils du président Hosni est en train de préparer la jeunesse égyptienne à son avènement.
Jamal gère également un bureau de relations commerciales égypto-américain et il a été à plusieurs reprises envoyé par son père à l’étranger dans le cadre de délégations politiques.
Le Haaretz remarque également que c’est bien Jamal Moubarak qui a préparé la visite récente de son père à Washington, après cinq années d’absence ; signalant qu’il connaît déjà le président français qu’il a rencontré pour la première fois alors qu’il était encore ministre de l’intérieur, et qu’il a dernièrement accompagné son père à Washington pour le lancement des négociations de paix par Obama.
Selon lui, Jamal n’a pas de formation militaire à l’instar de son père et de ses prédécesseurs, Anouar Sadate et Jamal Abdel Nasser. Il a plutôt une formation bancaire et jouit de compétences commerciales acquises durant son travail pour le compte de la banque « Bank of America ».
Le journal signale que Jamal se fait entourer par des milliardaires corrompus qui financent sa campagne électorale : « le gouvernement leur accorde des privilèges importants, en leur offrant les contrats les plus juteux, en leur concédant les territoires qu’ils veulent, et les permis des projets de construction ».
En contre partie, ils soutiennent sa candidature à la présidence par tous les moyens dont ils disposent.