Manifestement, ils ont choisi la guerre.
Tout comme la décision d’abattre l’Allemagne (je dis bien l’Allemagne, et pas Hitler) avait été prise dès 1936 dans quelque recoin cossu des USA, la décision de soumettre Russes et Chinois a été prise il y a au moins trois ans à en juger par le début de l’offensive concrète contre l’Iran il y a plus de deux ans, stratégie de contournement bien entendu, les arsenaux nucléaires compliquant la donne : il faut avoir lu Sun Tzu et/ou Julien Freund pour savoir que leur existence n’interdit en aucun cas la confrontation, donc potentiellement la guerre.
C’est le très classique jeu des puissances, la dérive habituelle du pouvoir.
Le drame qui déchire la Syrie n’en est qu’un épisode, une étape intermédiaire, et l’on voit avec intérêt les positions se durcir : la Russie ne lâchera pas, et derrière elle, tapie dans l’ombre, la Chine l’épaule. La bombe atomique iranienne, bien inoffensive en réalité, simple assurance vie, objet de prestige politique, n’est qu’un prétexte commode, un chiffon rouge pour obtenir le ralliement d’opinions publiques occidentales ignares et constamment manipulées. Le Chah d’Iran a été déposé en 1979 pour la même raison, déjà, et ce n’est pas un problème de régime théocratique ou pas, mais la volonté d’une grande nation d’assurer son indépendance et sa souveraineté ; avec les 2ème réserves de gaz et 3ème de pétrole, l’Iran est un enjeu vital pour la Chine, un enjeu régional pour la Russie, il n’est donc pas étonnant de voir réunis ces trois pays au sein de l’OCS, l’Iran en tant qu’observateur, statut refusé aux USA et autres collabos de l’OTAN.
Qui vivra verra.
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