Finaliste malheureuse face à Emmanuel Macron en 2017, Marine Le Pen a annoncé sa candidature pour la prochaine présidentielle dès le 16 janvier dernier, sachant qu’elle doit encore être validée lors d’un congrès du RN en 2021. Interrogée dimanche sur les raisons pour lesquelles elle s’était lancée si tôt dans la course, elle a répondu que, « à la différence des autres responsables politiques », elle ne « joue pas la fausseté hypocrite consistant à dire : je réfléchis, je ne sais pas, j’attends qu’on m’appelle ».
« Nous avons des grandes chances de pouvoir appliquer nos idées car j’ai de grandes chances d’être présidente de la République parce que je pense que les Français en ont soupé de la situation », a-t-elle assuré.
Selon elle, les Français « ont compris maintenant qu’il faut arrêter avec l’ultra-libéralisme de la concurrence déloyale, l’immigration de masse, l’insécurité, le laxisme, le n’importe quoi, l’entre-soi de de nos élites, la finance internationale. Il faut arrêter avec tout cela, et donc je pense que beaucoup sont prêts aujourd’hui à tenter une autre politique, une alternative à la politique menée par Emmanuel Macron ».
En cas de nouvel échec en 2022, Marine Le Pen, 51 ans, a dit ne pas savoir si elle aura mené sa dernière campagne présidentielle. « Je ne sais pas, ça dépendra de ce que souhaitent les adhérents de mon mouvement », a-t-elle évacué.
Lire l’article entier sur europe1.fr