L’ivermectine va devenir la molécule phare de ce début d’année 2021 chez les scientifiques et les médecins qui ne parent pas les fast-vaccins anti-Covid des espérances les plus débordantes. Encore faut-il en développer l’usage au plus vite et dans d’excellentes conditions tant sanitaires que réglementaires, raison pour laquelle l’AIMSIB s’associe à un collectif de bonnes volontés françaises emmenées par le Dr Gérard Maudrux pour enjoindre le Ministère de la Santé de saisir l’ANSM afin de considérer en urgence l’élaboration d’une RTU [1] pour ce produit. Nous en profitons pour relayer un texte publié par notre confrère le mois dernier sur ce sujet capital [2], après le plaidoyer du Dr Pascal Sacré la semaine dernière, si rien ne bouge, il faudra nous expliquer pour quelle raison inavouable on ne veut pas traiter le Covid…
Introduction
Grands titres dans les journaux depuis quelques jours : « La gale pourrait-elle vous sauver du Covid-19 ? », suite à « une nouvelle recherche venant de France, avec résultat assez stupéfiant ». Les auteurs d’un article des Annales de Dermatologie présentent cette recherche comme « un exemple de sérendipité », découverte par hasard heureux, au même titre que la découverte du Roquefort, de la pénicilline ou d’Hélicobacter pylori (je ne vous avais pas dit que Marshall avait oublié une casserole sur le feu 6H au lieu de 2h, qui a permis la découverte du germe, ce qui était impossible avant).
Les auteurs de l’article et la presse auraient mieux fait de lire la littérature avant de montrer leur ignorance. À commencer par mon blog, qui met en avant ce traitement dans plusieurs billets depuis des mois. Ce n’est pas moi non plus qui l’ai découvert, mais j’ai beaucoup lu suite à des infos du Dr F, qui a plus de 100 traitements heureux à son actif.
De la FDA à la Seine-et-Marne…
Cela fait déjà un moment que nombre de pays l’utilisent officiellement, et que la FDA a validé l’efficacité, déjà in vitro, de l’Ivermectine dans le Covid-19 : « capable d’effectuer une réduction d’environ 5000 fois de l’ARN viral à 48 h après l’infection Vero-Cellules hSLAM 2 h par le SRAS-CoV-2 ».
C’était là :
Merci quand même aux auteurs d’avoir signalé que 121 personnes d’un Ehpad (69 résidents, moyenne d’âge 90 ans, et 52 employés) de Seine-et-Marne s’étaient retrouvés protégés du Covid, grâce au traitement d’une épidémie de gale dans l’établissement en mars. J’espère qu’ils n’auront pas de problèmes avec l’Ordre pour avoir publié leurs observations…
De l’Argentine au Sénégal…
Cette action prophylactique n’est pas la première décrite. J’ai déjà relaté une étude en Argentine portant sur près de 1 200 soignants au contact de patients Covid, sur 4 sites, pendant 2 mois et demi. 788 ont reçu de l’Ivermectine, 407 rien. Résultat : 237 infections dans le groupe non traité, soit 58 %, et 0 dans le groupe traité. Résultat sans appel. Dans le Journal International des Agents Antimicrobiens, Martin Hellwig et coll de Plymouth aux USA, après une revue de la littérature, constatent que « les pays où la chimio-prophylaxie par Ivermectine est administrée en masse, ont une incidence significative sur les contaminations par Covid-19 ».
Des pays comme le Sénégal traitent la population une fois par an contre les parasites avec Ivermectine (et tous les symptomatiques Covid-19 avec le protocole Raoult). La mortalité du Covid-19 y est de 340 décès pour 16 millions d’habitants, ce qui ferait 2 000 morts chez nous au lieu de près de 60 000. Pour comparer honnêtement, il faut tenir compte d’une population plus jeune, le pourcentage de plus de 65 ans est 6 fois plus faible que chez nous, reste une mortalité Covid-19 cinq fois inférieure à la nôtre. Nombre d’antiparasitaires et antipaludéens sont utilisés en Afrique. Rappelez-vous l’OMS qui au début y prévoyait 3 millions de morts du Covid-19 pour le continent. Ils en sont à 37 000 pour 1,2 milliards d’individus, 80 fois moins que les prévisions.
[...]
Tout ceci concorde avec la méta analyse de Paul Marik, professeur (réanimateur) à l’université de Virginie, qui arrive à la conclusion que Ivermectine est le seul traitement efficace contre le Covid-19, et ce quel que soit le stade : préventif, thérapeutique précoce, tardif, y compris en cas de complications pulmonaires.
Lire l’article entier sur aimsib.org
Bonjour Pierre Kory, vous êtes médecin, vivant aux États-Unis, de mère française, vous parlez un peu français donc nous allons commencer l’interview en français avant de poursuivre en anglais. Merci de nous donner du temps, je sais qu’il est tôt aux États-Unis, nous allons couvrir divers sujets, votre point de vue sur l’épidémie, les patients, c’est très important de parler d’eux, les collaborations que vous avez pu monter, les traitements et leurs résultats, et nous finirons en évoquant le partage de l’information et de la connaissance avec d’autres médecins, qui est peut-être encore une barrière pour prescrire en phase précoce. Peut-être pouvez-vous commencer par vous présenter ?
Merci, merci pour l’introduction, je commence en français alors, ma mère va être très fière si je parle français pendant l’interview. Le problème est que mon français n’est pas parfait, alors je change pour l’anglais, OK ? Donc merci pour la présentation, je suis comme vous, nous vivons tous dans cette période où nous sommes tous consumés par la pandémie, la différence est qu’en tant que médecin – je suis médecin en unité de soins intensifs et pneumologue, c’est ce dont il est question avec cette maladie, elle attaque les poumons et elle fait mourir les gens, et donc ma vie entière a été consumée comme beaucoup d’autres par cette maladie, Et tout ce que j’ai fait, c’est ce dont j’ai parlé hier, c’est travailler avec mes collègues et vous avez mentionné que nous ne sommes pas seulement américains, si vous regardez notre groupe, sur notre site, l’organisation que nous avons montée, nous avons des collègues de Norvège, du Royaume-Uni, Paul Marik est d’Afrique du sud, Umberto Meduri est d’Italie, nous nous sommes fortement appuyés sur Umberto au début, parce que nous apprenions de nos confrères en Italie, alors que nous voyions cette chose approcher, nous avons parlé à tout le monde, nous avons contacté les gens en Chine, donc n’avons rien fait d’autre que de tenter de collaborer avec ceux qui sont aussi plongés dans cette pandémie.
J’ai vu votre témoignage hier devant le Sénat, qui était vibrant, clairement, la pandémie est un sujet pour les patients, pouvez-vous nous parler de l’état d’esprit de vos patients, que vous connaissez, d’abord durant la première partie de l’année, et maintenant ?
Vous savez, je suis un médecin de soins intensifs, et quand vous parlez de l’état d’esprit, au moment où ils arrivent à moi, ce n’est plus pour une gorge irritée, ou une toux, ou un petit mal de tête, ou de la fièvre... C’est une maladie complètement différente, où les poumons sont défaillants, et ils développent une insuffisance respiratoire, et ils ne peuvent pas respirer, ils ne peuvent pas respirer ! Et c’est à ce moment-là qu’ils viennent à moi parce parce que l’oxygénation légère devient insuffisante, ils ont besoin d’appareils à haut débit d’oxygène, soit des ventilateurs non invasifs, soit nous avons besoin d’endormir des patients, nous leur donnons des sédatifs pour les assommer et les mettre sous ventilation mécanique, et après cela ils sont dans un coma artificiel, et fréquemment ils sont paralysés, parce qu’il ne faut surtout pas qu’ils bougent, ni faire quoi que ce soit qui risquerait de les désynchroniser, avec leur respirateur artificiel, c’est vraiment une vision d’horreur.
C’est tout ce que je fais, m’occuper des patients Covid-19 qui meurent, parce que leurs poumons sont défaillants. Et nous avons des thérapies qui fonctionnent, nous sauvons des vies, mais c’est rare. Si vous êtes plus âgé, si vous êtes en surpoids, si vous êtes afro-américain ou hispanique, les taux de décès sont tout simplement trop élevés.
Nos personnes âgées et nos minorités et même au-delà, tout le monde en meurt, c’est trop ! C’est une horrible, horrible maladie à traiter et je pense que je suis à peu près aussi expert que quiconque parce que c’est tout ce que j’ai fait, c’est tout ce que j’ai fait depuis le début, essayer de comprendre cette maladie avec mon groupe. Et je veux continuer à rappeler que toute opinion que je partage est celle du groupe, dont vous avez parlé, un groupe national et international de médecins, nous sommes tous experts des soins intensifs et nous n’avons fait que partager des articles scientifiques, lire des articles, interpréter des articles et essayer de les appliquer dans des protocoles de soins au chevet du patient. C’est tout ce que nous avons, fait nous ne cherchons pas une thérapie basée sur une nouveauté pharmaceutique, nous prescrivons ce que nous connaissons et nous voyons ce qui fonctionne.
Et je pense que nous sommes devenus vraiment bons pour traiter cela, cependant, en unité de soins intensifs, c’est trop tard ! Nous savons comment traiter, mais il est trop tard, nous échouons à soigner un trop grand nombre de patients, nous avons besoin que nos collègues traitent PLUS TÔT, nous avons besoin de quelque chose qui fonctionne PLUS TÔT et nous avons quelque chose ! J’ai témoigné hier, le monde a besoin de commencer à utiliser l’ivermectine dès les premiers symptômes. Si cela se produit, ils ne viendront plus me voir en réanimation. Ils ne rempliront plus nos réanimations et ils ne mourront plus sous respirateur.
Lire la suite de la transcription sur le site de France Soir