L’armée israélienne a procédé à des tirs de représailles samedi après des tirs d’obus syriens sur la partie du plateau du Golan occupée par l’Etat hébreu, a annoncé un porte-parole de l’armée à l’AFP.
Dans la journée, trois obus syriens sont tombés du côté israélien de la ligne de démarcation. Les militaires israéliens ont alors « mené une frappe localisée, ciblant l’origine des tirs (syriens). Un impact a été confirmé », a expliqué ce porte-parole.
Selon la radio militaire, l’attaque israélienne a détruit une base militaire syrienne.
Selon une source au ministère de la Défense, ces représailles interviennent après qu’Israël a porté plainte auprès de la Force des nations unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD), qui surveille le respect du cessez-le-feu entre Israël et la Syrie depuis 1974.
La situation sur le plateau du Golan est tendue depuis l’éruption du conflit en Syrie il y a plus de deux ans, mais les incidents sont restés mineurs, avec quelques tirs à l’arme légère ou au mortier ayant atteint Israël, qui a souvent répliqué.
L’Etat hébreu, techniquement en guerre contre la Syrie, s’est emparé de 1 200 km² du plateau du Golan lors de la guerre des Six Jours en 1967 puis les a annexés, ce que la communauté internationale n’a jamais reconnu.
Cependant, des dizaines de Syriens blessés dans les violences dans leur pays, dont des femmes et des enfants, ont été soignés dans le nord d’Israël depuis 2011. Samedi, sept Syriens blessés ont été transportés en Israël pour y être soignés, a annoncé le porte parole à l’AFP.