Israël et la France ont rejoint la Chine et la Russie sur la liste des pays où sont menées des activités de cyberespionnage industriel contre les États-Unis, rapporte le Washington Post, se référant à un rapport du National Intelligence Estimate (NIE).
Le rapport en question classe la Chine en tête des pays les plus « agressifs », ses hackers cherchant à obtenir des informations dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC), des finances, de l’énergie, de l’aérospatial et de l’industrie automobile.
Le document accuse la Russie, la France et Israël d’être également impliqués dans le cyberespionnage économique contre les États-Unis, mais qualifie de moins élevée la menace émanant de ces pays.
Les experts évaluent à plusieurs dizaines de milliards de dollars les dégâts causés par les hackers à l’économie américaine.
Le Washington Post explique que l’administration américaine peut réagir à ces attaques en déposant des plaintes, en expulsant des diplomates, en restreignant la délivrance de visas et en formulant des réclamations auprès de l’Organisation internationale du travail.
Le fait que la Russie et la Chine soient considérées comme une cybermenace à la sécurité américaine ne date pas d’hier. Dans un rapport remis au Congrès en novembre 2011, le service de contre-espionnage des États-Unis indiquait déjà que les hackers russes et chinois cherchaient à accéder à des données économiques et militaires.