Palmyre en Syrie, mais aussi Ramadi et Mossoul en Irak : Daech recule mais riposte en multipliant les attentats. A Bagdad, on en compte au moins un par jour, dans cette ville touchée par le terrorisme islamiste depuis 10 ans.
L’attentat a marqué tout le pays. Fin mars, dans le village d’Al-Asriya, situé à une quarantaine de kilomètres au sud de Bagdad, un kamikaze de l’État islamique se faisait exploser. L’attentat a eu lieu à l’issue d’un match de football, dans la foule, au moment de la remise des trophées. Il a fait 32 morts dont 18 enfants.
Les capitales du monde entier, ainsi que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et le président de la Fifa, Gianni Infantino, ont condamné cette attaque, qui traduit un nouveau degré dans l’horreur infligée par les jihadistes.
[...]
Kamikazes, mines, bombes à retardement : les attaques à l’explosif sont quotidiennes en Irak. Le rythme des attaques s’est intensifié depuis que les forces gouvernementales ont repris à Daech la ville de Ramadi, capitale de la province sunnite de l’Anbar, dans l’ouest du pays, en février.
[...]
Malgré la présence permanente de militaires, les Irakiens vivent dans la peur au quotidien.
[...]
Si les blessures physiques s’estompent avec le temps, les blessures psychologiques restent. D’autant que les attaques se répètent inlassablement, toujours aussi imprévisibles. Depuis 2013, les attentats perpétrés par Daech ont fait plus de 10 000 morts en Irak, presque tous musulmans.